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Le centre de recherche de l’Ecole des officiers de la Gendarmerie nationale (CREOGN) à finaliser une étude très intéressante.
Par cette étude, la Gendarmerie Nationale apporte une réponse à cette demande des Sages de la rue Cambon. En soutenant et accueillant sans tabou une démarche d’analyse scientifique, la Gendarmerie est à l’origine d’une démarche inédite qui constitue à ce jour l’évaluation la plus complète et détaillée de la contribution de la vidéoprotection à l’élucidation d’enquêtes judiciaires en France.
OBJECTIF PRINCIPAL : mesurer la contribution au travail d’investigation et à l’élucidation judiciaire de la vidéoprotection d’espaces publics.
CONCLUSION DE L’ÉTUDE
• Les enregistrements de vidéoprotection contribuent à la résolution d’enquête judiciaire, en apportant des indices ou des preuves, mais dans des proportions particulièrement ténues (environ 1 % des enquêtes étudiées).
• Les indices et preuves issues des enregistrements de vidéoprotection se révèlent trop mesurés pour influencer globalement le niveau d’élucidation judiciaire sur un territoire, peu importe la configuration ou la thématique étudiée.
• Malgré un plébiscite dans les discours, les enquêteurs ne semblent pas véritablement consacrer les enregistrements de vidéoprotection comme une ressource incontournable dans leur travail d’investigation au quotidien.
• Les configurations de réseaux de vidéoprotection et modalités d’exploitation ont une influence sur la propension de cette technologie à contribuer favorablement aux investigations. Un partenariat étroit et durable entre la brigade locale et les propriétaires de réseaux publics, l’inscription forte dans les réflexes des enquêteurs ou la qualité et la conception des dispositifs apparaissent comme des critères majeurs d’une plus-value maximale.
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