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« Grâce à son intelligence artificielle [propriétaire], il peut décoller automatiquement, voler de manière sécurisée (calculs de trajectoire), puis atterrir avec précision sur sa base », explique Drone Azur. Aussi, son utilisation « ne ne requiert aucune formation des équipes de sécurité au télépilotage », ces dernières pouvant « suivre ou commander les missions du drone, de façon très simple, directement depuis le VMS [Video Management System] », poursuit le constructeur. Et cela, via des communications chiffrées.
Seulement, les scénarios prévus par la réglementation française en vigueur reposent tous sur un drone piloté à distance. D’où la décision « inédite » que vient de rendre la Direction générale de l’aviation civile [DGAC] en autorisant le Skeyetech à voler en France, au-dessus des sites privés, hors vue directe, de jour comme de nuit et en agglomération, pourvu que cela se fasse sous la supervision d’un téléopérateur.
« Ce téléopérateur étant dispensé des formations normalement exigées pour les télépilotes [arrêté DGAC du 18 mai 2018], le système Skeyetech peut être opéré directement par un agent de sécurité, pour déclencher des missions de levées de doutes ou des rondes préprogrammées », souligne Azur Drone.
« Azur Drones ouvre des marchés aujourd’hui freinés par la complexité du déploiement des drones standards. Contrairement aux solutions télépilotées, nos drones sont très simples à utiliser, disponibles 24h/24, précis et fiable », a fait valoir, dans un communiqué, Jean-Marc Crépin, le Pdg de l’entreprise girondine.
Pour convaincre la DGAC, le Skeyetech ne manquait pas d’arguments étant donné que ses composants essentiels [moteur, électronique, sources d’alimentation, etc] ont tous été doublés, voire triplés. Et il est en outre doté d’un parachute pyrotechnique et d’un système de geo-caging. Qui plus est, ce système, c’est à dire le drone et sa station d’accueil, est muni d’un logiciel de maintenance prédictive permettant de détecter le moindre risque de panne.