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Une descente discrète au stade
Le 24 novembre dernier, en marge de la rencontre entre le FC Nantes et Le Havre à la Beaujoire, les enquêteurs de l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim) sont intervenus discrètement. Leur cible : une entreprise de sécurité privée, prestataire du FC Nantes, suspectée de faire travailler des agents en situation irrégulière, selon le journal Le Parisien.
Une fraude estimée à 500 000 euros
Au total, 18 agents ont été auditionnés, et deux dirigeants de l’entreprise – le président et le gérant – ont été placés en garde à vue. L’enquête, détaillée par Le Parisien dans son édition du 2 décembre, a révélé une fraude à l’Urssaf dépassant 500 000 euros. Lors des perquisitions, 60 000 euros en banque et une BMW estimée à 15 600 euros ont été saisis. Des biens immobiliers des suspects pourraient également être confisqués.
La position du FC Nantes
Le club, se disant "victime des mauvais agissements" de son prestataire, a collaboré avec les autorités pour aider à l’enquête. Il envisage de déposer plainte à l’issue des investigations pour obtenir réparation du préjudice.
Prochaines étapes
Le parquet de Nantes a annoncé que de nombreux éléments saisis sont en cours d’analyse pour identifier les ramifications de ce réseau. Cette affaire met en lumière les risques liés au recours à des sous-traitants dans des secteurs aussi sensibles que la sécurité privée.