Jusqu’où peut-on pousser l’exigence de probité dans la sécurité privée ? Faut-il écarter un candidat non pas pour ce qu’il a fait, mais pour ce qu’il a tenté d’obtenir ? Dans un secteur où la moralité est scrutée à la loupe, une simple sollicitation d’attestation fictive peut suffire à mettre un terme à une reconversion professionnelle, même en l’absence de fraude avérée.
Aucune sanction pénale, aucun casier judiciaire, mais une suspicion jugée incompatible avec les responsabilités d’un agent de sécurité. À travers cet exemple, c’est toute la question de la frontière entre contrôle strict et excès de zèle qui se pose. Un impératif de confiance ou une rigidité excessive ? L’affaire mérite qu’on s’y attarde.
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