Combien vaut une heure de sécurité ? C’est la question que posent, en creux, les chiffres des Jeux olympiques de Paris 2024. Pour cet événement sous haute tension, l’État a massivement recours à la sécurité privée. Une mobilisation inédite, des moyens considérables, des tarifs revus à la hausse… et pourtant, des résultats contrastés.
Car derrière les montants annoncés, se cache une autre réalité : celle d’un secteur fragmenté, d’une sous-traitance généralisée, et d’un fossé persistant avec les prestations assumées par des services internes comme celui de la SNCF. Deux mondes, deux logiques, deux niveaux de service.
Ce qui s’est joué durant les JO dépasse les chiffres. Il s’agit de savoir quel modèle de sécurité la France est prête à soutenir. Et surtout, ce qu’elle accepte — ou pas — de payer.