Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ont représenté un défi colossal pour le secteur de la sécurité privée en France, mobilisant jusqu'à 25 000 agents chaque jour. Au cœur de cette organisation, le Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS) a assuré un rôle crucial, notamment dans la délivrance des cartes professionnelles et le contrôle des agents mobilisés. Cependant, derrière ce succès apparent, l'organisme fait face à des défis structurels préoccupants.
Malgré une légère augmentation de sa subvention publique pour 2025, le CNAPS perd quatre équivalents temps plein (ETP), transférés au nouveau Service national des enquêtes administratives de sécurité (SNEAS). Cette réduction des moyens humains soulève des interrogations quant à sa capacité à poursuivre efficacement ses missions de régulation et de contrôle dans un secteur déjà en pleine mutation. Alors que l'Assemblée nationale tire un premier bilan, il est crucial d'évaluer l'impact de ces choix sur l'avenir du CNAPS et sur l'ensemble de la sécurité privée.