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Lors d'une intervention sur Franceinfo le 21 janvier 2024, Bernard Thibault, membre du comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et ancien secrétaire général de la CGT, a mis en lumière une préoccupation majeure : la pénurie d'agents de sécurité privée pour l'événement. À six mois du début de cette compétition sportive internationale, il affirme qu'il manquera plusieurs milliers d'agents pour assurer la sécurité, déclarant que les effectifs nécessaires ne seront pas atteints.
Problématiques du secteur de la sécurité privée
Thibault a souligné les difficultés de la filière professionnelle de la sécurité privée, marquée par la précarité, des salaires bas et des horaires contraignants. Il a exprimé son regret que les Jeux Olympiques n'aient pas été l'occasion de revaloriser socialement cette filière, malgré ses efforts de plaidoyer en ce sens.
Risques et conséquences
L'ex-syndicaliste pointe du doigt une situation délicate : la nécessité de faire appel à des personnes formées rapidement et spécifiquement pour l'événement, sans l'expertise professionnelle adéquate. Il qualifie la situation de "rendez-vous à risque", mettant en exergue les lacunes du dispositif de sécurité qui s'appuiera sur des individus peu expérimentés.
Situation actuelle et besoins en sécurité
Selon Michel Cadot, délégué interministériel aux Jeux Olympiques, les contrats de sécurité privée doivent être signés mi-février. Cependant, il a émis des réserves quant à la disponibilité effective des agents. Les besoins en sécurité sont estimés à 18 000 agents en moyenne par jour, avec des pics pouvant atteindre 24 000 agents.
La situation décrite par Bernard Thibault met en lumière les défis auxquels fait face l'organisation de Paris 2024 en termes de sécurité. Elle soulève des questions sur la préparation et la gestion des ressources humaines dans un secteur crucial pour la réussite de l'événement.