Le 25 mars 2025, Protectim Security Group a pris la parole après la publication de mon article . Dans un communiqué, l’entreprise reconnaît avoir été informée d’une délibération de la commission de discipline du CNAPS "qui pourrait remettre en cause temporairement son droit d’exercer".
Sans contester frontalement les faits, Protectim Security Group adopte une posture mesurée. L’entreprise se dit "profondément attachée au respect de la règlementation des activités privées de sécurité" et affirme avoir déposé un recours gracieux, qui aurait été "accueilli favorablement". En attendant, le groupe de sécurité dit faire "pleinement confiance aux instances administratives pour examiner l’ensemble des éléments de réponses fournis".
Plus loin, Protectim Security Group insiste sur sa volonté de coopérer : "Nous attendons donc avec sérénité la décision du Conseil national des activités privées de sécurité et serons attentifs et déterminés, le cas échéant, à mettre en œuvre ses recommandations." Une façon de désamorcer, en partie, les tensions générées par cette sanction inédite.

Référé rejeté : pas de doute sérieux, donc pas de suspension
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