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Métiers de la sécurité privée: avec l'Euro 2016, "il y aura des besoins énormes"

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TÉMOIGNAGES – RMC a assisté aux Journées d’information des métiers en tenue, qui se sont terminées ce samedi sur ce constat: les métiers de sécurité et de défense ont des “besoins urgents” en matière de recrutement.

Les militaires patrouillent dans les rue, mais pour assurer notre sécurité dans les bureaux, les commerces et autres sites sensibles, ce sont les vigiles, physionomistes et agents de sécurité qui en sont chargés. Avec l’état d’urgence, alors que nous vivons au rythme du plan Vigipirate, de plus en plus d’enseignes et de sociétés emploient des vigiles.

Et ces personnels privés pourraient jouer un rôle de plus en plus important sur le territoire. Le ministère de l’Intérieur songe même à créer un nouveau statut d’agent de sécurité renforcée, pour faciliter les conditions du port d’arme des vigiles privés positionnés devant des sites sensibles, comme les salles de spectacles ou les usines classées à risques.

“Je suis en train de me reconvertir”

Les Journées d’information des métiers en tenue se sont terminées, samedi, sur un constat: les métiers de sécurité et de défense cherchent à recruter. Autant dans la fonction publique que dans le secteur privé, comme l’a constaté RMC, qui a arpenté les allées du salon. Et ce jour-là, Ludovic, 20 ans, a fait le tour des exposants privés, une pochette de CV sous le bras:

Un métier gratifiant et un secteur porteur. Après deux ans de chômage, Barthélémy veut, lui aussi, tenter sa chance.

“Des besoins urgents”

Jean-Michel Maître recrute chaque année 300 CDI et de nombreux temps partiels, pour la société privée Goron.

Mais le processus de recrutement n’est pas immédiat. Il faut compter au moins trois mois, dont 147 heures de formation pour devenir agent de sécurité.

Des recrutements de plus en plus exigeants

Olivier Ziegler, directeur de l’agence Paris Médias pour Securitas, gère la sécurité de plusieurs lieux sensibles de la capitale. Depuis quelques temps, le recrutement s’est intensifié et est de plus en plus exigeant.

Depuis les attentats de janvier dernier, le syndicat national des entreprises de la sécurité estime que les effectifs ont augmenté de 15 à 20 %.

Par C. P. avec Marion Dubreuil

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