Alors que l’affaire du 1988 Live Club soulève de sérieuses questions sur les pratiques des services internes de sécurité en discothèque, l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH) se mobilise pour assouplir les règles encadrant la sécurité interne des établissements de nuit.
L’UMIH : Le principal syndicat des établissements de nuit et de l’hôtellerie-restauration
L’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH) est le premier syndicat patronal du secteur des Cafés, Hôtels, Restaurants et Discothèques (CHRD) en France. Elle représente des milliers d’établissements et se positionne comme un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics pour défendre les intérêts des professionnels du secteur.
Son rôle est d’accompagner les exploitants dans les évolutions réglementaires, de négocier avec les institutions et de faire entendre la voix des acteurs du terrain sur des problématiques variées : législation du travail, fiscalité, sécurité des établissements, ou encore encadrement de la vie nocturne.
Dans ce cadre, l’UMIH intervient régulièrement auprès du gouvernement et du Parlement pour adapter les réglementations aux réalités de son secteur. Son influence est reconnue, notamment lorsqu’il s’agit de défendre les établissements de nuit, qui doivent concilier l’accueil du public, la gestion des risques liés à l’alcool et aux comportements violents, et le respect des normes de sécurité.
C’est donc dans cet esprit que l’UMIH a récemment saisi la Commission des Lois du Sénat, demandant une meilleure prise en compte des spécificités des discothèques en matière de sécurité. Mais cette initiative survient au pire moment possible, alors que l’affaire du 1988 Live Club à Rennes expose les dérives potentielles des services internes de sécurité.