A partir de 41cts €/jour, devenez un EXPERT ! https://www.83-629.fr/membership/

Aller au contenu

Les syndicats unis derrière Protectim : un front commun face à la sanction du CNAPS

🔴 Protectim : les syndicats montent au front ! 🚨 Soutien massif de la CGT, FO, SUD-SOLIDAIRE et CFE-CGC contre la sanction du CNAPS. Pas de menace pour les agents 👮‍♂️ (100% repris), mais inquiétude pour l’encadrement et les fonctions supports ⚠️. Un dossier sous tension ! 🔍

Alors que Protectim Security Group fait face à une interdiction d’exercer de 18 mois prononcée par le CNAPS, un large front syndical se mobilise pour défendre les emplois des 5 000 salariés du groupe. CGT, FO, SUD-SOLIDAIRE et CFE-CGC affichent un soutien total à l’entreprise et dénoncent les conséquences économiques et sociales d’une telle sanction.

Un message clair : la défense des emplois avant tout

Dans un communiqué diffusé récemment, les organisations syndicales représentatives des salariés de Protectim (CGT, FO, SUD-SOLIDAIRE, CFE-CGC) dénoncent une décision qui met en péril plusieurs milliers de postes.

« Nous suivons de près le recours gracieux et plaçons toute notre confiance en son issue favorable. »

L’objectif affiché est clair : éviter les licenciements massifs et maintenir l’activité du groupe. Les syndicats appellent à une prise en compte des réalités économiques et sécuritaires, arguant que l’arrêt brutal des prestations de Protectim fragiliserait la sécurité de nombreux sites stratégiques.

Une réalité du secteur : le jeu de chaises musicales Contrairement à une entreprise industrielle qui perd un contrat et met immédiatement ses ouvriers au chômage, la sécurité privée fonctionne sur un modèle de prestation humaine. Lorsqu’un marché est perdu, les agents de sécurité en poste sont presque systématiquement repris par le nouvel attributaire. 🔹 Dans la sécurité privée, la reprise des salariés est encadrée : Selon la convention collective nationale des entreprises de prévention et de sécurité, la reprise des agents en poste varie entre 85 % et 100 %, selon les clauses du marché. Dans le cas Protectim, la reprise des agents de sécurité sur site serait très probablement de 100 %, puisque les clients continueront de nécessiter une prestation de sécurité. En clair, les agents en poste continueront à travailler, mais sous un autre employeur. Le vrai enjeu : les emplois des fonctions supports et encadrantes Là où l’impact est réel et potentiellement dramatique, c’est pour les salariés hors site opérationnel : ❌ Les encadrants (chefs de secteur, responsables d’exploitation, directeurs régionaux) : Leur poste étant lié à l’organisation interne de Protectim, ils ne sont pas concernés par la reprise automatique des salariés. ❌ Les fonctions supports (planificateurs, gestionnaires RH, administratifs, commerciaux) : Là encore, ces postes n’existent pas chez le repreneur et pourraient disparaître si Protectim ne peut plus exercer. C’est sur ces emplois que la mobilisation syndicale pourrait avoir un véritable impact.

Un soutien syndical pour protéger l’ensemble des salariés

Dans leur communiqué, les organisations syndicales affichent leur solidarité totale avec l’ensemble des employés de Protectim. Elles affirment suivre "de près le recours gracieux" déposé par la direction et placer "toute leur confiance en son issue favorable". Si la mobilisation syndicale vise à alerter sur le risque social, elle pourrait également peser sur la gestion des reclassements et des garanties pour les emplois administratifs et encadrants, qui sont les seuls réellement menacés.

Un dossier loin d’être clos

En attendant la décision définitive du CNAPS sur le recours gracieux, Protectim et ses soutiens syndicaux jouent une course contre la montre. Les agents de sécurité ne perdront pas leur emploi, mais pour l’encadrement, l’avenir est incertain. L’enjeu ne se limite donc pas à la survie d’une entreprise, mais bien à la protection des salariés qui ne bénéficient pas du mécanisme de reprise automatique. 🔍 À suivre…

Un bras de fer avec le CNAPS toujours en cours

Malgré ce soutien syndical massif, la situation judiciaire de Protectim reste incertaine. Après le rejet du référé-suspension par le tribunal administratif de Paris le 13 mars 2025, l’entreprise attend toujours une réponse définitive du CNAPS sur son recours gracieux.

Deux scénarios possibles :

  1. Le CNAPS maintient la sanction, forçant l’entreprise à saisir le Conseil d’État et à restructurer en urgence.
  2. Le recours gracieux suspend la sanction, permettant à Protectim de poursuivre son activité sous conditions.

L’enjeu est donc capital, et la mobilisation syndicale pourrait peser dans les discussions.

Un cas emblématique pour l’ensemble du secteur

L’affaire Protectim vs CNAPS dépasse le simple cadre d’une entreprise en difficulté. Elle pose une question centrale : le CNAPS doit-il adapter ses sanctions en fonction de l’impact social et économique ?

Si les syndicats obtiennent gain de cause, cela pourrait redéfinir les équilibres entre contrôle disciplinaire et sauvegarde de l’emploi dans le secteur de la sécurité privée.

Dossier à suivre de très près. 🔍

commentaires

Dernier

Politique de confidentialité Politique relative aux Cookies Conditions Générales