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Le secteur de la sécurité privée a récemment été au centre de l’attention à Nouméa, où une vaste opération de contrôle a été menée le 10 septembre 2024. Coordonnée par le haut-commissariat et pilotée par la police nationale, cette initiative fait partie d’un effort plus large dans le cadre du comité opérationnel territorial anti-fraude (Cotaf). L’objectif : vérifier la conformité des conditions de travail et des réglementations dans les entreprises de sécurité privée.
Des contrôles rigoureux et des infractions relevées
Les autorités, en collaboration avec la direction du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (DTEFP), la Cafat et la représentation du Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS), ont passé au crible 22 établissements et interrogé 44 personnes dans les quartiers de Magenta, Belle vie et Ducos. Résultat ? Neuf infractions ont été relevées, majoritairement pour du travail dissimulé et des défauts d’immatriculation, montrant des lacunes dans la conformité des pratiques de certaines entreprises du secteur.
Ces infractions sont préoccupantes, car elles touchent à des points clés de la réglementation : l’inscription légale des sociétés de sécurité privée, la formation professionnelle obligatoire des agents et le respect des conditions de travail des salariés. Des pratiques illégales telles que le racket et l’extorsion étaient également dans le collimateur des autorités.
Renforcement des contrôles et rappel des obligations
Au-delà des infractions constatées, les autorités ont profité de cette opération pour rappeler aux agents de sécurité et aux employeurs les obligations déontologiques et professionnelles auxquelles ils doivent se conformer. Il est essentiel de souligner que l’activité de sécurité privée nécessite une formation creconnue, l’obtention de la carte professionnelle délivrée par le CNAPS et le respect des lois sur le travail, notamment concernant les heures de travail et la rémunération.
Que retenir pour les professionnels de la sécurité privée ?
La législation en matière de sécurité privée est stricte, et le moindre manquement peut entraîner des sanctions sévères pour les entreprises et les agents. Les professionnels de ce secteur doivent donc se tenir informés des réglementations en vigueur et s’assurer que leurs pratiques sont conformes, sous peine de sanctions administratives et judiciaires.
De plus, l’État a annoncé que d’autres contrôles similaires seront organisés dans les semaines à venir, afin de s’assurer du respect continu des règles et de renforcer la protection des salariés.
Anticiper et se préparer aux prochains contrôles
Face à cette intensification des contrôles, il est recommandé à toutes les entreprises du secteur de la sécurité privée de revoir leurs procédures internes, de s’assurer de l’immatriculation de leurs agents et de garantir que les conditions de travail sont conformes aux exigences légales. Il est également crucial de sensibiliser le personnel aux bonnes pratiques déontologiques et aux risques liés aux infractions.
Pour éviter les sanctions, mieux vaut anticiper et s’assurer que tout est en ordre avant que les contrôles ne frappent à votre porte.