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Le secteur de la sécurité privée, fortement impliqué lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, se retrouve aujourd'hui sous une menace directe. Le gouvernement envisage de modifier les allègements fiscaux sur les bas salaires, une décision qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les entreprises du secteur. Ces allègements concernent majoritairement les salaires compris entre 1,2 et 1,9 fois le SMIC, une plage qui englobe la majorité des agents de sécurité en France.
Quelles conséquences ?
- Augmentation des coûts pour les entreprises de sécurité, déjà fragiles financièrement.
- Des hausses de tarifs d'environ 10 %, que les clients, principalement publics, devront assumer.
- Risque de suppression d’emplois en cascade dans un secteur qui emploie plus de 185 000 personnes.
Une incompréhension totale Le Groupement des Entreprises de Sécurité (GES) estime que cette réforme est en totale contradiction avec les efforts fournis par le secteur, notamment lors des JOP 2024. Les entreprises de sécurité ont démontré leur capacité à sécuriser des événements de grande ampleur, mais le gouvernement semble oublier leur importance en envisageant des mesures qui pourraient les affaiblir.
Un appel à l’action Le GES demande à l’État de reconsidérer cette réforme et de prendre en compte l'impact qu'elle pourrait avoir sur la sécurité privée, un secteur essentiel à la sécurité publique. Sans cela, c'est l'ensemble du secteur qui risque de sombrer, avec des conséquences graves pour la sécurité nationale.
Le GES appelle au dialogue pour éviter une crise majeure. La sécurité privée ne peut pas être sacrifiée sans que cela ait des répercussions profondes sur la sécurité de tous.