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Le Jarl sur les Incorrectibles : La fuite en avant d’un responsable sécurité sous pression

Le Jarl s’enfonce dans la polémique 🎤🔥 Lors d’une interview, il tente de justifier l’usage illégal de gaz lacrymogène et accuse l’ultra-gauche de provocation. Entre contradictions et appels à la violence, il risque une sanction sévère ⚖️🚨 Son avenir au 1988 Live Club est en jeu !

Le Jarl sur "Les Incorrectibles" : Un justicier auto-proclamé pris à son propre piège

L'interview du Jarl sur Les Incorrectibles était censée lui offrir une tribune pour se justifier après les incidents violents devant le 1988 Live Club à Rennes. Mais au lieu d’un mea culpa, il a livré un discours confus, oscillant entre provocation politique, justification illégale de l’usage de la force et posture victimaire. Une communication risquée alors que trois enquêtes judiciaires sont en cours et que son établissement est sous surveillance.

Un discours sous tension : légitime défense ou dérive sécuritaire ?

Dès le début de l’entretien, le Jarl adopte une rhétorique martiale pour justifier les actions de son équipe de sécurité, qualifiant leur intervention de nécessité absolue face à "des milices d’extrême gauche qui voulaient nous pousser à la faute".

🗣️ "On a fait ce qu’on devait faire. Nos clients étaient en danger, on ne pouvait pas rester les bras croisés."

Mais cette version ne colle pas aux images qui circulent sur les réseaux sociaux. Les vidéos montrent des agents de sécurité en train de gazer des jeunes à bout portant et de brutaliser un homme au sol, bien loin d’une posture défensive.

Lorsqu’il est interrogé sur l’usage du gaz lacrymogène, le Jarl reconnaît l’irrégularité de cette pratique, tout en la minimisant :

🗣️ "C’est interdit, mais toutes les boîtes le font. Tout le monde le sait."

Un aveu qui pourrait lui coûter cher face aux autorités, en particulier dans l’enquête portant sur la conformité de son service interne de sécurité.

Un récit truffé de contradictions

Le Jarl ouvre l’entretien en se présentant comme une victime d’un piège tendu par l’ultra-gauche. Selon lui, la free party illégale organisée dans l’ancien cinéma n’avait qu’un seul but : provoquer une réaction excessive de son équipe de sécurité.

🗣️ "Ils savaient ce qu’ils faisaient. Ils ont choisi cet endroit pour nous pousser à la faute."

Mais quelques minutes plus tard, il minimise l’incident en affirmant qu’il s’agit simplement d’un événement mal géré :

🗣️ "On a fait des erreurs, on aurait peut-être dû faire autrement, mais on a géré comme on a pu."

Alors, stratégie de provocation organisée ou simple débordement ? Son discours hésitant trahit une volonté de justifier l’injustifiable tout en se donnant une porte de sortie face aux autorités.

Une tentative maladroite de politisation du conflit

Plutôt que d’assumer une co-responsabilité dans l’escalade des tensions, le Jarl tente de renverser la situation en affirmant que son établissement a été la cible d’une opération de déstabilisation orchestrée par l’ultra-gauche.

🗣️ "Ils sont venus devant la boîte pour nous provoquer. C’était une fête antifasciste, organisée pour nous pousser à la faute."

Le problème de cet argument, c’est qu’il repose uniquement sur des suppositions. À ce jour, aucun élément concret ne permet d’affirmer que cette free party avait une visée politique contre cette discothèque. En adoptant cette ligne de défense, il cherche avant tout à mobiliser un "électorat de droite" et à transformer l’affaire en combat idéologique.

Mais cette stratégie pourrait se retourner contre lui. En se positionnant comme une victime d’un complot de l’ultra-gauche, il s’éloigne encore davantage de son rôle initial : assurer simplement la sécurité de son établissement dans le respect du cadre légal.

Une posture victimaire qui flirte avec l’appel à la violence

L’un des moments les plus préoccupants de l’entretien survient lorsqu’il évoque les menaces qu’il aurait reçues, ainsi que celles visant ses proches et ses employés.

🗣️ "S’ils touchent à ma famille, je vais en prison. C’est clair."

Ce type de déclaration est extrêmement risqué, car il suggère qu’il est prêt à recourir à la violence en dehors de tout cadre légal. Une posture qui pourrait alimenter encore davantage les tensions et encourager des représailles.

Le Jarl insiste ensuite sur la faiblesse des forces de l’ordre et leur incapacité à maintenir l’ordre :

🗣️ "Quand la police est à 100 mètres et qu’elle ne vient pas, qu’est-ce qu’on fait ? On laisse nos clients se faire agresser ?"

Ce discours, qui laisse entendre que les agents de sécurité privée doivent pallier les lacunes des forces publiques, est en totale contradiction avec le Code de la Sécurité Intérieure. L’article L613-1 est clair : les agents privés n’ont pas vocation à remplacer les forces de l’ordre et n’ont pas le droit d’intervenir en dehors des espaces sous leur responsabilité.

Un timing désastreux pour la profession

Ironie du sort, cette interview survient alors que l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) mène actuellement des discussions au Sénat pour faire évoluer la réglementation encadrant les services internes de sécurité des établissements de nuit.

L’UMIH demande notamment un cadre plus souple permettant aux discothèques d’employer leurs propres agents internes avec une formation allégée et des moyens de défense adaptés aux réalités du terrain.

Mais après les événements du 1988 Live Club, l’affaire prend une toute autre tournure. Plutôt que d’apporter des arguments en faveur d’une réglementation plus flexible, les images de Rennes risquent de convaincre les autorités qu’un encadrement plus strict est nécessaire.

Le Jarl, en incarnant une forme de dérive sécuritaire incontrôlée, devient ainsi le pire porte-parole possible pour le secteur.

Un avenir de plus en plus incertain

Le Jarl conclut son intervention en affirmant qu’il s’attend à des sanctions.

🗣️ "On va être condamnés, c’est sûr. Tout va nous tomber dessus."

Cette posture de martyr lui permet d’alimenter son image d’homme traqué par le système. Mais elle ne l’exonère en rien des questions légitimes soulevées par cette affaire :

  • Pourquoi son équipe est-elle intervenue en dehors du périmètre légal ?
  • Pourquoi avoir utilisé des moyens interdits (gaz lacrymogène) sans justification de légitime défense immédiate ?
  • Pourquoi transformer cet incident en croisade politique alors que la priorité aurait dû être la gestion professionnelle de la situation ?

Les autorités, de leur côté, ne semblent pas prêtes à passer l’éponge. Entre le contrôle administratif du CNAPS, les enquêtes judiciaires en cours et la pression médiatique, le Jarl est désormais dans une impasse.

Le Jarl et sa GoPro : Une nouvelle version des faits qui ne tient pas la route

Face aux critiques croissantes et aux enquêtes en cours, Le Jarl tente un revirement stratégique en diffusant une nouvelle vidéo issue de sa propre GoPro, portée illégalement sur son torse. Objectif : montrer une version plus apaisée des événements. Exit les courses-poursuites, exit les provocations, exit les démonstrations de force. Problème : ce récit tranche radicalement avec sa première version des faits et laisse apparaître des incohérences majeures.

Un virage à 180° dans le récit des événements

Lors de ses premières prises de parole, Le Jarl se targuait d’avoir été seulement sept portiers face à une horde de 300 extrémistes de gauche violents qu’il aurait dû "évacuer" manu militari. Il expliquait alors, avec une certaine fierté, que son équipe avait su prendre le dessus sur des "casseurs", et défendait sans détour l’usage de gaz lacrymogène et les affrontements physiques comme seule réponse possible face à la menace.

Mais cette nouvelle vidéo change radicalement de ton. Désormais, "95 % des cas" auraient été "gérés dans le calme et la bienveillance", avec des agents qui orientent les jeunes vers les bonnes sorties et s’assurent que tout se passe sans heurts. Une narration qui tranche totalement avec le premier récit qu’il faisait des événements. Alors, où est la vérité ? Était-il vraiment en train de gérer une foule de 300 individus dangereux, ou bien tout s'est-il passé dans une relative tranquillité, comme il tente désormais de le faire croire ?

Une vidéo illégale qui pose plus de questions qu’elle n’en résout

Si cette vidéo était censée servir de preuve à sa défense, elle met surtout en lumière une nouvelle infraction réglementaire. En effet, selon le CNAPS, les agents de sécurité privée n’ont pas le droit d’utiliser de caméras-piétons ou tout autre dispositif d’enregistrement de leurs interventions. Seuls les forces de l’ordre y sont autorisées dans des conditions strictes (mais qui pourrais d'ailleurs être saisie par l'administration pour identifier encore plus d'infractions de leur part ...)

Or, cette vidéo provient d’une GoPro fixée sur le torse du Jarl lui-même (et d'autres agents de sécurité de la sécurité interne de cette discothèque), une pratique totalement illégale dans le cadre d’une activité de sécurité privée. Cet enregistrement, plutôt que de blanchir son équipe, pourrait donc aggraver encore son cas face aux enquêteurs et au CNAPS, qui examine déjà la légalité du service interne de sécurité du 1988 Live Club.

Des oublis bien pratiques…

Autre problème majeur : l’omission totale de certaines séquences compromettantes. Dans cette nouvelle vidéo, pas une image de l’agent aspergeant de gaz lacrymogène une jeune fille à bout portant par l'un de ses collègues. Rien non plus sur la course-poursuite menée par Le Jarl et son équipe dans les rues de Rennes, pour chasser les fêtards de manière menaçante ou simplement parce qu’une des jeune fille participant à cette free-party lui avait fait un doigt d’honneur

Pourquoi ces moments précis ont-ils disparu ? Parce qu’ils sont tout simplement indéfendables. Or, lorsqu’on cherche à rétablir la vérité, on ne sélectionne pas seulement les séquences qui arrangent. Cette curation des images montre bien que ce n’est pas une volonté de transparence qui guide Le Jarl, mais un calcul stratégique visant à se repositionner dans l’opinion publique.

Une manœuvre qui risque de se retourner contre lui

Cette tentative de réécriture des faits pourrait finalement faire plus de mal que de bien à Le Jarl. Plutôt que d’apaiser la polémique, elle met en évidence ses contradictions flagrantes :

  • Était-il réellement en sous-effectif face à une foule violente, comme il l’a d’abord affirmé, ou bien son équipe a-t-elle simplement géré une évacuation dans le calme ? comme l'indique cette dernière vidéo partagé par lui ?.
  • Pourquoi a-t-il attendu plusieurs jours pour diffuser cette vidéo, alors qu’il était extrêmement prolifique sur les réseaux dès les premières heures après l’incident ?
  • Pourquoi ne montre-t-il pas l’intégralité des événements, mais uniquement des séquences triées sur le volet ?

Alors que les enquêtes judiciaires et administratives avancent, cette communication bancale ne fait qu’ajouter une couche supplémentaire aux doutes qui entourent la gestion de la sécurité du 1988 Live Club. Si Le Jarl espérait calmer le jeu, il vient peut-être de donner aux enquêteurs une raison supplémentaire d’examiner ses méthodes de très près.

Un justicier auto-proclamé en chute libre

Le Jarl voulait apparaître comme un protecteur, un homme de terrain prêt à défendre son établissement contre les agressions extérieures. Mais il a surtout exposé ses propres contradictions et son mépris des règles en vigueur.

À force de vouloir imposer sa propre vision de la sécurité, il risque surtout de voir les autorités lui rappeler que dans un État de droit, les agents de sécurité privés ne sont pas là pour remplacer la police.

Loin de l’image du justicier qu’il veut incarner, il pourrait bien finir comme un symbole des dérives sécuritaires dans le monde de la nuit.

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