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L'ancien directeur du CNAPS Alain Gardère condamné, Tibor Vass relaxé et réhabilité !

🔒 Après 9 ans de procédures, Tibor Vass est relaxé de toutes accusations ! Un verdict qui éclaire sur les dérives médiatiques 📰 et la persévérance face à l’injustice ⚖️. Cette affaire révèle les risques pour l’image publique et invite à une responsabilité accrue de la presse dans ses publications.

Table des matières

Le procès ayant abouti à la relaxe totale de Tibor Vass a également vu la condamnation de plusieurs autres inculpés, soulignant la complexité et les ramifications de cette affaire. Parmi eux, l'ancien préfet Alain Gardère a été reconnu coupable de corruption et trafic d'influence, une condamnation qui a mis en lumière des pratiques douteuses au sein de l'administration du CNAPS à l'époque. L'ancien préfet Gardère, condamné à deux ans de prison dont une ferme, a été jugé coupable pour avoir favorisé des intérêts privés via des arrangements illicites.

La relaxe complète de Tibor Vass : Une leçon importante pour les médias

Après neuf années éprouvantes de procédures judiciaires, Tibor Vass a donc été relaxé de tous les chefs d'inculpation qui pesaient contre lui. Cette décision marque la fin d'un long parcours semé d'embûches, comprenant plusieurs articles de presse à charge, des témoignages controversés, et des obstacles administratifs majeurs.

J'avais eu l'occasion d'échanger avec lui en 2020 suite à la parution des articles de Libération: voir mon article ici

Une relaxe ?

La relaxe est une décision de justice prononcée par un tribunal correctionnel lorsqu'une personne poursuivie pour une infraction n'est pas reconnue coupable. En d'autres termes, elle signifie que l'accusé est acquitté de toutes les charges retenues contre lui et est donc innocenté au regard de la loi.

Dans le cadre d'une relaxe, l'accusé sort du procès sans condamnation, mais cela n'efface pas automatiquement l'impact médiatique ou social que l'affaire a pu avoir sur sa réputation. Cette décision peut donc marquer la fin d'un parcours judiciaire éprouvant, mais elle n'efface pas les années d'accusations,

Un combat pour la vérité et la justice

Depuis 2015, Tibor Vass et le général Bruno Dary ont été au cœur d'une affaire complexe, où ils étaient accusés de corruption dans le cadre de contrats de sécurité sensibles, notamment celui lié à Charlie Hebdo . Après une enquête approfondie, le tribunal correctionnel a conclu qu'il n'y avait aucune preuve de corruption ou de trafic d'influence dans l'obtention de ces contrats ou des autorisations nécessaires pour exercer leurs activités.

Ce qu'on reprochait à Tibor Vass : Des accusations de corruption et de trafic d'influence

Dans le cadre de ses activités dans la sécurité privée, Tibor Vass était accusé de plusieurs infractions graves, notamment de corruption active et de trafic d'influence, en lien avec l'obtention de marchés sensibles et l'obtention d'autorisations de port d'armes. Ces accusations ont pris une ampleur particulière en 2015, lorsque sa société a été engagée pour sécuriser les locaux de Charlie Hebdo à la suite des attentats tragiques de janvier 2015. Certains observateurs, ainsi que des médias comme Libération , ont avancé que Tibor Vass aurait utilisé son réseau pour influencer des décisions cruciales, notamment auprès du CNAPS, l'organisme chargé de réguler les activités de sécurité privée.

Parmi les éléments mis en avant par l'accusation figurait également l'intervention de Bruno Dary, un ancien général , qui aurait facilité l'obtention de certains contrats grâce à son réseau influent. Selon l'ordonnance de renvoi en correctionnelle, ces manœuvres incluaient des échanges avec des hauts responsables, comme le préfet Alain Gardère, pour accélérer les autorisations. Les enquêteurs ont également examiné des suspicions de « cadeaux » visant des fonctionnaires dans le cadre de ces relations privilégiées.

Au cœur de ces accusations se trouvent les allégations de "passe-droits" concernant les cartes professionnelles et l'accès à des contrats publics. Des témoignages et écoutes téléphoniques avaient tenté de montrer que Tibor Vass aurait offert certains avantages en retour de services rendus, mais la justice a finalement conclu que les preuves n'étaient pas suffisantes pour justifier ces accusations.

Des accusations contestées et réfutées

Tout au long de l'affaire, Tibor Vass a fermement contesté ces accusations, affirmant que ses démarches respectaient les réglementations et que les autorisations obtenues l'étaient dans le cadre légal, avec des procédures classiques. Sa défense a souligné qu'il n'avait nul besoin de "favoritisme" pour légitimer ses activités, sa société étant en conformité avec les normes de la sécurité privée.

Le rôle des médias dans l'affaire

Pendant ces neuf années, plusieurs médias ont couvert l'affaire, dont certains avec une approche critique. Des articles ont été publiés, présentant des informations qui étaient inexactes ou trompeuses. Ces publications ont eu un impact significatif sur sa réputation personnelle et professionnelle.

Une réflexion sur la responsabilité médiatique

La relaxe de Tibor Vass invite à une réflexion sur le rôle et la responsabilité des médias dans le traitement des affaires judiciaires. Il est essentiel que les informations diffusées soient vérifiées et présentées de manière équilibrée, afin de ne pas porter atteinte à la présomption d'innocence ou nuire injustement à la réputation des personnes impliquées.

Vers une réhabilitation médiatique ?

Maintenant que la justice a rendu son verdict, la question se pose de savoir si les médias qui ont couvert l'affaire publieront de nouveaux articles pour refléter cette évolution majeure. Une mise à jour de l'information contribuerait à rétablir l'équilibre et à informer pleinement le public des aboutissements judiciaires.

Un nouveau chapitre qui commence

Pour Tibor Vass, cette décision judiciaire est le début d'une nouvelle étape. Il exprime sa gratitude envers ceux qui l'ont soutenu tout au long de cette épreuve comme ces frères d’armes, de nombreux acteurs de la sécurité publique au sein de la Police ou de la Gendarmerie, ainsi que son vice-président de la société LPN, qui ne la jamais lâché en 15 ans, et surtout à sa famille.

Il envisage de partager son expérience à travers des publications futures (émissions, livre, et poursuite judiciaire). Cette affaire souligne l'importance de la justice et de la vérité, et rappelle à tous l'impact que peuvent avoir les informations relayées dans l'espace public.

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