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Selon La Provence, c'est une affaire peu commune qui a secoué les couloirs du tribunal correctionnel de Marseille début juin. Un chef de la sécurité d'une entreprise renommée, spécialisée dans les sous-vêtements masculins, et son complice se sont retrouvés sur le banc des accusés. Leur tort ? Avoir subtilisé plus de 7 600 pièces de lingerie fine pour les revendre clandestinement sur Leboncoin, plongeant la marque dans une crise sans précédent.
La découverte du pot aux roses
Tout commence en fin d'année 2018, lorsque la direction de Hom, alertée par un déficit inquiétant lors d'un inventaire routinier, décide de prendre les choses en main. Avec une précision d'orfèvre et un flair indéniable, une détective privée est engagée pour suivre la piste des produits disparus. Son enquête la mène sur la toile, où, sous couvert d'anonymat, des milliers de caleçons signés Hom changent de main à des prix dérisoires.
Un préjudice de taille
Les vêtements dérobés, incluant caleçons, chaussettes, et même quelques pyjamas, représentent un préjudice estimé à plus de 323 000 euros. Henri F., le chef de la sécurité impliqué, et Fares S., son complice, auraient orchestré leur manège durant des mois avant d'être finalement pris en flagrant délit grâce à l'ingéniosité de la détective.