"Je ne suis pas mort!" : Déclaré décédé par une erreur administrative, un agent de sécurité lutte pour retrouver sa vie

🚨 Victime d'une erreur administrative, Augusto Gomes, agent de sécurité, est déclaré mort et perd son emploi. 😱 Désormais, il se bat pour prouver qu'il est bien vivant et retrouver son travail. 🛡️ Une situation absurde 📄 #Justice #ErreurAdministrative #CNAPS
"Je ne suis pas mort!" : Déclaré décédé par une erreur administrative, un agent de sécurité lutte pour retrouver sa vie


Augusto Gomes, un agent de sécurité de 54 ans, a été déclaré mort en raison d'une erreur administrative. Cette situation absurde a conduit à la résiliation immédiate de son contrat de travail, forçant cet habitant de Senlis (Oise) à prouver qu'il est toujours en vie. Il craint désormais de ne plus pouvoir rembourser son prêt immobilier ni subvenir aux besoins de sa famille, rapporte Le Parisien.

Une découverte macabre

Depuis huit ans, Augusto Gomes est, selon l'administration, décédé. C’est en janvier dernier qu’il a appris cette nouvelle inattendue. Le quinquagénaire, bien vivant, a accueilli cette information avec une incrédulité teintée d’ironie : "Je suis censé être mort ? Eh bien, je n'ai rien ressenti !", raconte-t-il à Le Parisien.

Une erreur aux lourdes conséquences

Tout a commencé lorsque Augusto a demandé le renouvellement de sa carte professionnelle d’agent de sécurité auprès du Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps). Cette démarche, habituellement sans encombre, a été rejetée cette fois-ci au motif que le titulaire de la carte était déclaré décédé en 2016. Bien que cette erreur soit due à un dysfonctionnement informatique, ses répercussions sont très réelles, selon Le Parisien.

Une carrière brutalement interrompue

Installé en France depuis 2002, Augusto, originaire de Guinée-Bissau, travaillait dans la même entreprise de sécurité depuis 15 ans. Toutefois, après avoir été déclaré mort par le Cnaps, son employeur a été contraint de mettre fin à son contrat. "Quand le Cnaps refuse la carte professionnelle d’un agent, nous n’avons pas d’autre choix que de le licencier", explique Driss Aït Youssef, secrétaire général de l’entreprise, au micro du Parisien. "Cependant, si la situation est corrigée, nous serons heureux de le réintégrer."

La bataille pour sa résurrection administrative

Pour prouver qu’il est bien vivant, Augusto a envoyé à la préfecture plus de soixante documents, dont des bulletins de salaire et des avis d’imposition. Mais, malgré tous ses efforts, il n’a reçu aucune réponse à ses nombreux courriers, relate Le Parisien. "Je veux juste récupérer mon travail", déclare-t-il, exprimant son désespoir face à l'injustice. Au-delà de son emploi, c’est sa dignité et la sécurité de sa famille qui sont en jeu.

Un espoir de solution

Ce lundi 19 août 2024, Augusto a enfin été reçu par le service des titres de séjour de la préfecture de l’Oise, où il a obtenu un récépissé lui permettant de reprendre temporairement son activité en attendant que la situation soit complètement régularisée. Cependant, l’impact de cette situation est profond. Cet épisode met en lumière les graves dysfonctionnements de l’administration et la vulnérabilité des individus face à de telles erreurs, observe Le Parisien.

Un appel à la justice

Il est crucial que l’administration rectifie rapidement cette erreur. Pour Augusto, retrouver son identité et son emploi ne signifie pas seulement prouver qu'il est en vie, mais aussi tourner la page sur cette épreuve inhumaine.

Souhaitons qu’Augusto, comme d'autres avant lui, puisse rapidement être reconnu vivant par l’administration, afin de retrouver sa place parmi les vivants et reprendre une vie normale, conclut Le Parisien.

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