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A l’origine de l’affaire, le signalement d’agents privés de sécurité, chargés de sécuriser l’usine de Vale Nouvelle-Calédonie, mais non titulaires de la carte professionnelle. Au terme des investigations, annonce le procureur de la République, la procédure a été classée sans suite. La raison ? L’infraction était “insuffisamment caractérisée”.
Dix-huit salariés pointés
C’est le 30 juillet dernier, relate-t-il, que la délégation territoriale du CNAPS (Conseil national des activités privées de sécurité) fait un signalement. Il est “notamment relevé que sur un effectif total de 120 agents recrutés par Erys, dix-huit salariés ne disposeraient pas de l’autorisation délivrée par le CNAPS d’exercer une activité de surveillance humaine ou de gardiennage du site“.
“Deux agents avaient trompé la société”
L’enquête est menée par la brigade de recherches de Nouméa. Elle a, raconte le procureur, “permis d’établir que deux agents de sécurité avaient trompé la société Erys en produisant une fausse carte professionnelle pour l’un, et en faisant une déclaration mensongère pour le second”. Et il précise que l’entreprise “a procédé à leur licenciement, suivi d’un dépôt de plainte à leur encontre”. En revanche, “les vérifications faites sur deux autres situations [ont permis] de constater que la carte professionnelle était valide ou en cours de renouvellement”.
Contesté par le directeur du groupe
Par ailleurs, les enquêteurs ont auditionné plusieurs agents, continue Yves Dupas, ayant indiqué “qu’ils étaient affectés à des tâches de maintenance ou de logistique“. Entendu courant août, alors qu’il se trouvait sur le Caillou, le directeur du groupe ERyS a contesté l’infraction reprochée “en prétendant notamment que certains salariés n’étaient pas chargés d’une mission relevant du CNAPS”.
Conclusion : “au vu des éléments ressortant de l’enquête”, classement sans suite.