Surveillance renforcée : La CNIL intervient suite à l'usage controversé de BriefCam par la Police
Une enquête révélatrice
Récemment, une enquête journalistique de Disclose a mis en lumière l'utilisation par la police nationale d'un logiciel de surveillance avancé, BriefCam, développé par l'entreprise israélienne Briefcam. Ce logiciel, selon les documents internes de la police dévoilés par le site Disclose, est en service depuis 2015 et offre des capacités de reconnaissance de véhicules, de personnes et même de reconnaissance faciale.
BriefCam : Un outil puissant à double tranchant
BriefCam se distingue par sa capacité à analyser les images de vidéosurveillance pour identifier des éléments spécifiques comme les plaques d'immatriculation ou les caractéristiques vestimentaires des individus. Sa fonctionnalité de reconnaissance faciale, particulièrement sensible, est mise en avant par le manuel d'utilisation, transmis à Disclose par la Quadrature du net, une association de défense des droits et libertés sur Internet, qui souligne sa facilité d'emploi.