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Directeur du CNAPS : dans la tourmente de l'affaire Benalla (affaire enterrée )

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Le préfet Cyrille Maillet, nommé par Emmanuel Macron à la tête d’un service du ministère de l’intérieur, a personnellement classé l’enquête concernant des prestations de sécurité suspectes durant la campagne présidentielle, avec des motifs fallacieux et contre l’avis de trois sous-directeurs.

Un avis de classement du 17 décembre 2020, publié par Mediapart, confirme les conditions dans lesquelles le préfet Cyrille Maillet a décidé d’étouffer une enquête sur l’organisation d’une partie de l’équipe de sécurité de campagne d’En Marche!

Lors de l’enquête initiale du Cnaps, il ont recensé 19 manquements administratifs et plusieurs infractions pénales présumées (comme du travail dissimulé). Et la direction du Cnaps n’a pas voulu saisir la justice de ces faits. Selon Médiapart, ce n’est qu’uniquement grâce aux enquêteurs locaux du CNAPS qui on fait un signalement au parquet de Grasse (Alpes-Maritimes), que la problématique de l’organisation de l’équipe de sécurité sur certains évènements de la campagne d’En Marche! a pu être mis dans les mains de la justice.

Trois responsables du Cnaps (le délégué territorial, le chef du service central du contrôle et le directeur adjoint chargé des opérations ) était contre l’avis de classement émis par le directeur du CNAPS Cyrille Maillet. 

C’est ce que je dénonçait dans l’émission ‘Actu à chaud” d’Anews sécurité que vous pouvez retrouver ici : Emission ACTU A CHAUD  , où le directeur du CNAPS à le pouvoir “souverain” de présenter – ou non – un dossier en commission disciplinaire.

Et là, on peut voir les dérives, notamment si cela touche des personnes de pouvoirs ou si lui-même n’a pas des intérêts à ce que cela soit sanctionné.

Il faut que cette affaire enterrée , soit un cas pratique, pour la remise à plat de cette institution et de son fonctionnement, comme le prévoit l’article 38 la loi sur la sécurité globale

Pourquoi allez plus loin, en supprimant le CNAPS, et créer un service intégré au ministère de l’intérieur, dans le même esprit que le SCAE (Service central des armes et explosifs) , il y aurais un “Service central des activités privés de sécurité” (SCAPS),
et
que toutes les enquêtes de moralités soit assuré par le Service national des enquêtes administratives de sécurité (SNEAS) , et il y aurais en plus une plus grande homogénéité des décisions.

Qu’en pensez-vous ?

 

 

 

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