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Tout commence en 1934. Erik Philip-Sörensen achète une petite entreprise suédoise de sécurité qui n’emploie alors que trois agents. Au fil des années, la firme s’agrandit avec l’acquisition, dans le pays, d’autres sociétés de gardiennage, tout en se développant parallèlement en Europe. “La méthode est toujours la même : racheter d’abord des entreprises de sécurité, puis transformer le marché avec la volonté d’être le numéro 1”, explique Corinne Louis. Et ça marche !
En plus de quatre-vingts ans, le suédois enchaîne les acquisitions pour s’imposer dans 53 pays. Mais il aura fallu attendre les années 1990 avant que le monstre scandinave ne s’attaque au marché français en rachetant tour à tour deux leaders de la sécurité privée : Protectas en 1992, puis Proteg en 1998. En 2003, l’entreprise française largue ses activités connexes (transport de fonds, télésurveillance ou sécurité électronique) pour rester sur son cœur de métier : la surveillance humaine. Une spécialisation qui a clairement contribué à la renommée du groupe.
N°1 de la sécurité privée dans le monde
En France, Securitas détient 12 % du marché. Son concurrent, Seris, en possède 7%.
8,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2015 pour 258 millions de bénéfice (+ 18%).
330.000 collaborateurs dans le monde.
Comment Securitas est devenu le géant mondial de la sécurité privée
Sans doute les avez-vous déjà croisés au moins une fois dans votre rue ou au centre commercial. Equipés de leur talkie-walkie et vêtus de leur uniforme noir et rouge où le logo de l’entrepris…