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Comme vous le savez c’est le ministre de l’intérieur qui nomme (parmi celles proposées par les organisations professionnelles de sécurité privée) ” en qualité de personne issue des activités privées de sécurité” , les membres des commissions interrégionales d’agrément et de contrôle, mais aussi au sein de la CNAC ou encore au sein du collège.
Et comme vous pouvez le remarquer, ce ne sont que des personnes issues de deux syndicats (USP-SNES) ou de syndicats “affiliés” à l’un ou l’autre (télésurveiollance, etc.)
A votre avis,
– Es-ce que ces syndicats (SNES et USP) on une représentativité indiscutable au vue du nombre d’adhérents par rapport à toutes les sociétés existantes en France ? je pense que non.
– Es-ce que le CNAPS doit être “infiltré” par des syndicats patronaux, agissant pour l’intérêt de tel ou tel syndicat ?
– Es-ce que les “personnes” désignés par ces syndicats agissent réellement pour l’intérêt de la profession ? ou pour des intérêts “locaux” ? Ces personnes sont-elles compétentes dans le domaine de la sécurité privée ou simplement des “business man” ? Ces personnes ont-elles une légitimité à parler au nom de toutes les sociétés de sécurité privée/service interne au sein des CIAC/CNAC/Collège ?
Nous voyons bien la guerre de chef / de clan entre l’USP et le SNES. Balayons cela, et demandons au ministère de l’intérieur de rendre la nomination ” de personne issue des activités privées de sécurité” au sein du CNAPS plus “transparente et “démocratique” ?
BILAN
Le terme officiel sur les personnes désigner:
Organisations professionnelles de sécurité privée:
(…) personnes issues des activités privées de sécurité (…) nommées par le ministre de l’intérieur parmi celles proposées par les organisations professionnelles de sécurité privée (…)
C’est le terme indiqué au sein de l’Article R632-2 du CSI. De qui parle-t-on ? Des syndicats patronaux ? Salariés ? Ou es-ce un terme “général” ? (donc une association professionnelle est-elle admissible ?)
Ensuite – ce qui semblerais le plus logique – TOUTES les entreprises de sécurité et service interne devraient-être ELIGIBLES à la nomination du ministre de l’intérieur (Et pas uniquement celles liés à tel ou tel syndicat), elles payent toutes la taxe CNAPS non ? Pourquoi cantonner les nominations aux copinages et “relations” avec tel ou tel président de syndicat …
La démocratisation du CNAPS
Je serais pour une “démocratisation” des personnes représentants notre profession auprès de notre “conseil de l’ordre” – le CNAPS -. Pourquoi ne pas appeler à la candidature (CIAC, CNAC, Collège) des personnes “issues de la sécurité privée” (comme l’indique précisément le CSI) ? Employeurs, salariés, etc. …
On peut imaginer que toutes les entreprises/service interne de sécurité puissent voter, que tous les agents ayant une carte professionnelle “valide” puissent voter (électroniquement par exemple).
Avec plusieurs “collèges”: PME/TPE; télésurveillance, surveillance humaine, APR, etc. …
AVANTAGE:
– Fini le copinage de tel ou tel, fini la guerre de clan entre syndicats, les personnes “représentant la sécurité privée” seraient réellement des “représentants de la sécurité privée”, “élu” par leurs paires (et non par relation), et auraient donc beaucoup plus de légitimité à siéger au sein de notre “conseil de l’ordre” qu’actuellement.
– Le ministère de l’intérieur aura des interlocuteurs “légitime” issue de la sécurité privée, car désigné par l’ensemble de la profession (et non par relation/copinage liés aux syndicats).
Cette démocratisation n’est pas difficile à mettre en place … et le CNAPS en sortirait grandi en ayant en sont sein des “représentants de la sécurité privée” légitime et non lié à tel ou tel relation.
Qu’en pensez-vous ?