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Centre de formation en sécurité privée: Comment avoir l'autorisation "provisoire" du CNAPS ?

Table des matières

Vous le savez, tout les centres de formations devront avoir AU 1er JUILLET 2017 un agrément du CNAPS pour pouvoir délivrer des formations reconnues en sécurité privée.

Il est bien sûr prévu un délai “transitoire” …

 

L’autorisation d’exercice provisoire est délivrée pour une durée maximale de 6 mois. Donc pour bénéficier de la durée maximale de cette autorisation provisoire, il faut que votre dossier soit tout bouclé avant juin 2017 ! (enfin votre demande au CNAPS doit être faite AU PLUS TARD en avril/mai 2017).

 

COMMENT AVOIR CETTE AUTORISATION PROVISOIRE ?

 

Elle est accordée aux prestataires qui remplissent les conditions ci-dessous:

– 1° Etre titulaire d’une déclaration d’activité enregistrée dans les conditions fixées aux articles L. 6351-1 à L. 6351-8 du code du travail ; (Numéro d’activitée préfectorale)

– 2° Etre dirigé par une personne physique répondant aux conditions suivantes:
°Pas de condamnation à une peine correctionnelle ou à une peine criminelle inscrite au bulletin n° 2 du casier judiciaire ou, pour les ressortissants étrangers, dans un document équivalent, pour des motifs incompatibles avec l’exercice des fonctions

°Enquête administrative favorable (TAJ, ancien STIC/JUDEX)

°Il ne fait pas l’objet d’un arrêté d’expulsion non abrogé ou d’une interdiction du territoire français non entièrement exécutée

°Pour un ressortissant étranger, s’il ne dispose pas d’un titre de séjour lui permettant d’exercer une activité sur le territoire national

– 3°fournir d’un justificatif de votre engagement dans une démarche de certification.

 

LES ETAPES:

1 – Contacter un organisme certificateur (Le certificateur devra être accrédité COFRAC)

Il vous remettra, au début de la procédure, une liste des éléments constitutifs du dossier de demande de certification.

La déclaration de la recevabilité du dossier par l’organisme certificateur est conditionnée par la qualité et la complétude des pièces transmises par l’organisme de formation.

 

2 – Vous avez un envoyé un dossier complet et correct:

L’organisme certificateur va vous envoyer une décision positive de recevabilité.

A savoir que pour avoir une décision positive de recevabilité du certificateur, il vous faut, a minima, leurs données des  informations valable mentionnées aux points 1.1, 1.4 et 2 du paragrapheLE DOSSIER: La base pour tout le monde” juste en bas de cet article.

 

3 – Vous recevez la décision positive de recevabilité du certificateur:

Vous allez maintenant  solliciter auprès du Conseil national des activités privées de sécurité l’autorisation provisoire.

 

4 – Vous recevez l’autorisation provisoire du CNAPS pour exercer:

La délivrance de cette autorisation vous permet de recevoir les inscriptions en vue de planifier et d’organiser la première session de formation dans le champ de la certification.

L’autorisation d’exercice provisoire est délivrée pour une durée maximale de 6 mois.

Cette autorisation permet, jusqu’à l’intervention d’une décision finale de la commission d’agrément et de contrôle territorialement compétente, la poursuite de l’activité professionnelle.

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LE DOSSIER: La base pour tout le monde

Ci-dessou, le “dossier” que va vous demander le certificateur … qui viendrons en plus des obligations minimales de matériels en fonction de chaque type de formation (voir mon article à ce sujet: http://www.83-629.fr/2016/07/moyens-materiels-minimum-pour-un-centre-de-formation-en-securite-privee.html )

Les articles en ROUGE indique que ce sont les informations AU MINIMA pour “au moins” avoir une décision positive de recevabilité du certificateur … et ainsi entamé la démarche d’autorisation auprès du CNAPS …

 

 

1. Renseignements administratifs, juridiques et économiques.

Le responsable légal de l’organisme de formation qui fait la demande de certification indique le ou les établissement(s) qu’il souhaite voir certifié(s).
Chaque établissement d’un même organisme de formation obtient individuellement une certification. Il dispose de tous les moyens organisationnels, en personnel et en matériel, lui permettant de réaliser les formations couvertes par le champ de la certification. La demande de chaque établissement fait l’objet d’une instruction par l’organisme certificateur.

1.1. Légalité de l’existence.

Extrait Kbis ou inscription à la chambre de métiers ou, pour les associations, une copie de la mention de la création de l’association parue au Journal officiel, une copie des statuts ainsi que du dernier procès-verbal de l’assemblée générale.
Immatriculation INSEE (SIREN, SIRET et NAF).
Numéro de déclaration de l’organisme de formation (L. 6351-1 du code du travail).
Description des liens juridiques et financiers de l’organisme.

1.2. Responsabilité légale.

Identité du responsable légal (nom, prénom, date de naissance, date d’entrée dans l’organisme de formation et fonction occupée).

1.3. Données financières.

Sur les trois derniers exercices ou depuis la création de l’organisme de formation si elle remonte à moins de trois ans, l’organisme de formation communique le bilan pédagogique et financier conformément à l’article L. 6352-11 du code du travail.

1.4. Données sociales et fiscales.

Attestation sur l’honneur du versement des impôts et taxes.
Attestation d’inscription et de versement (mise à jour inférieure à trois mois lors de la demande initiale) aux organismes ci-après :
– URSSAF ou à la Caisse de mutualité sociale agricole ;
– caisses de retraite.

Sur les trois derniers exercices ou depuis la création de l’organisme de formation si elle remonte à moins de trois ans :

– masse salariale globale et masse salariale correspondant à l’activité de formation couverte par le champ de la certification ;
– nombre d’heures effectuées au total, nombre d’heures effectuées dans le cadre de l’activité de formation couverte par le champ de la certification ;
– nombre de stagiaires en fonction des formations couvertes par le champ de la certification et de la nature de la formation délivrée (préalable ou recyclage) ;
– déclaration annuelle des données sociales (DADS) ;
– habilitation ou convention (INRS) pour la préparation et la validation du SST en cours de validité.

1.5. Assurance.

L’organisme de formation justifie, chaque année, en produisant les attestations d’assurance correspondantes, qu’il a bien souscrit les assurances destinées à couvrir sa responsabilité du fait de l’exercice des activités de formation couvertes par le champ de la certification.
Pour une première demande de certification, l’organisme de formation peut fournir une attestation sur l’honneur de demande d’assurance couvrant sa responsabilité. L’attestation d’assurance doit être fournie à l’organisme certificateur avant le début de la première session de formation.

2. Critères techniques.

Les critères techniques sont à fournir par chaque établissement qui souscrit à la certification.

2.1. Locaux.

L’organisme de formation fournit une description assortie de photographies et de plans de ses locaux destinés :

– à l’enseignement pratique, en fonction de l’activité pour laquelle une formation est délivrée ;
– aux enseignements théoriques.

2.2. Matériels affectés aux plateformes pédagogiques.

L’organisme de formation fournit :

– la liste exhaustive des matériels dont il dispose ;
– ses instructions concernant l’utilisation, la maintenance périodique, l’entretien, la protection du matériel, le suivi du matériel, en tenant compte notamment des instructions du fabricant ;
– le cas échéant, les matériels nécessaires à la formation aux gestes élémentaires de premier secours ;
– le cas échéant, les matériels nécessaires au compte rendu, par oral et écrit, aux services de police et de gendarmerie nationale.

L’organisme de formation dispose des locaux et des moyens adaptés en fonction de chaque activité (sanitaires, salle de formation dédiée, zone de détente…).

3. Critères pédagogiques.

L’organisme de formation tient, sur place, à disposition de l’organisme certificateur :

– les supports pédagogiques utilisés pendant la formation avec indice de la nomenclature « qualité » (date d’édition / révision/ auteur) ;
– le programme pédagogique des formations établi sur la base de l’article 2 du présent arrêté ;
– les modalités et supports d’évaluation des acquis de la formation ;
– un document permettant le suivi des thèmes réalisés et des évaluations des stagiaires (théoriques et pratiques).

4. Critères concernant le déroulement de la formation.

Les organismes de formation accueillent un maximum de douze stagiaires par formateur par session, titulaires de l’autorisation préalable ou provisoire ou de la carte professionnelle en cours de validité. Les formations sont réalisées dans les locaux et avec le matériel de l’organisme de formation.
Pour chaque module de formation, les justificatifs de présence sont signés par les stagiaires et par le(s) formateur(s) ayant dispensé le module. Lorsque les modules de formation sont regroupés en séquence cohérente, un justificatif de présence peut être signé par demi-journée de formation.

4.1. Formateurs.

L’organisme de formation s’assure que le niveau de qualification professionnelle du formateur chargé de dispenser la formation est adapté et correspond aux critères définis dans les annexes correspondantes.
Les formateurs doivent être titulaires d’une attestation de formateur au sauvetage secourisme du travail (SST) pour les modules relatifs aux gestes élémentaires de premiers secours.
L’organisme de formation organise et le formateur anime la formation.
L’organisme de formation transmet à l’organisme certificateur les contrats de travail ou les contrats de prestation des formateurs.

4.2. Stagiaires.

Pour l’obtention du justificatif d’aptitude professionnelle, les organismes de formation s’assurent que les stagiaires disposent d’une connaissance de la langue française caractérisée par la compréhension du langage nécessaire à l’exercice d’une activité privée de sécurité ou d’une activité d’agence de recherches privées ainsi que par la capacité à effectuer un compte rendu, par oral et par écrit. Leur niveau est celui défini par le niveau B1 du Cadre européen commun de référence pour les langues, tel qu’adopté par le comité des ministres du Conseil de l’Europe dans sa recommandation CM/ Rec (2008) du 2 juillet 2008.

5. Critères concernant l’examen.

Sans préjudice des articles R. 335-5 et suivants du code de l’éducation, les examens respectent les prescriptions suivantes :

5.1. Critères concernant le jury.

L’organisme de formation tient, sur place, à disposition de l’organisme certificateur la liste des personnes composant le jury, le planning de formation et les dates d’examen.
Le jury est composé, a minima, de deux personnes représentant les activités privées de sécurité concernées. Les membres du jury ne font pas partie de l’organisme de formation. Ils justifient, a minima, de deux années d’exercice professionnel dans le domaine d’activité concerné.
La composition du jury garantit son impartialité. La désignation, par l’organisme de formation, des membres du jury et du président du jury est validée par l’autorité délivrant le titre enregistré au RNCP ou les certificats de qualification professionnelle.
Le président du jury a voix prépondérante.

5.2. Contenu de l’examen.

L’examen doit comprendre une épreuve pratique et une épreuve théorique propres à vérifier les connaissances et les savoir-faire des candidats au regard du cahier des charges mentionné à l’article 1er du présent arrêté.
Les épreuves théoriques peuvent comporter des questions à choix multiple (QCM). Dans ce cas, l’organisateur de l’examen doit disposer d’un système sécurisé de tirage au sort des questions. Les questions doivent être tirées au sort le jour de l’examen. L’examen théorique se déroule en présence d’au moins un membre du jury.
Les épreuves pratiques sont obligatoires et se déroulent en présence d’au moins deux membres du jury.

5.3. Déroulement de l’examen.

Les membres du jury veillent au bon déroulé des examens et son président mentionne tout incident au procès-verbal.
Le président du jury accueille et informe les candidats sur les modalités et le déroulement de l’examen.
Avant le début de l’examen, les candidats doivent se munir d’un document original justifiant de leur identité, avec photo.

5.4. Procès-verbal d’examen.

Le président du jury dresse le procès-verbal qu’il fait signer à tous les membres du jury. L’original du procès-verbal d’examen est conservé par l’organisme de formation et une copie est conservée par le président du jury.
Le planning de la session sur lequel apparaît l’ensemble des modules dispensés, paraphé par les formateurs ayant encadré chaque séquence pédagogique, doit être annexés au procès-verbal d’examen. Ce planning est également signé pour validation par le directeur du centre de formation ou son représentant.
Les justificatifs de présence sont visés par le président du jury et conservées par l’organisme de formation.
Ces éléments sont conservés par l’organisme de formation pendant cinq années.

6. Transparence.

L’organisme de formation tient, sur place, à disposition de l’organisme certificateur et du Conseil national des activités privées de sécurité :

– la liste de son personnel, interne ou occasionnel (contrats de travail, contrats de prestation, attestations de formation) ;
– la liste de(s) stagiaire(s) (civilité, prénom, nom, date de naissance) et les justificatifs de présence lors de la session et de l’évaluation ;
– les justificatifs des attestations de compétence délivrées ;
– le nom de l’organisme de formation, son SIRET et son numéro de déclaration ;
– l’identité du correspondant (civilité, prénom, nom, date de naissance, adresse postale et adresse mél) ;
– la date de validité de la certification ;
– le type de formation, le lieu, la date de début et de fin de la session ;
– l’identité du ou des formateur(s) ;
– les résultats de l’évaluation ;
– la composition du jury (civilité, prénom, nom, date de naissance) par session de formation.

 

 

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