La tragédie qui a scellé le sort de Madame [X] dans son rôle de caissière au sein d'un casino résulte d'un événement aussi brutal qu'imprévu : un vol à main armée.
Alors qu'elle exerçait ses fonctions habituelles, Madame [X] s'est trouvée confrontée à une situation extrême, témoin du braquage qui a ébranlé les fondations de son bien-être professionnel et personnel. Cet incident, d'une violence incontestable, a entraîné une prise en charge de son accident de travail au titre des risques professionnels, révélant l'étendue de son traumatisme. La consolidation de son état de santé n'a pas effacé les séquelles de l'événement, en attestent le taux d'incapacité attribué et son inaptitude déclarée, conduisant à un licenciement pour inaptitude et impossibilité de reclassement.
Cette situation a amené Madame [X] à rechercher la reconnaissance d'une faute inexcusable de son employeur, arguant d'un manquement à l'obligation de sécurité. La responsabilité de l'employeur est engagée, non pas par la causalité directe du braquage, mais par l'absence de prévention adéquate face à un risque avéré.