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Depuis 2001, la sécurité des transports de fond s’est largement accrue, avec de nombreux textes entourant et imposant des normes aux véhicules, aux personnels, aux lieux des transferts (banque, etc.), mais il reste une partie de la chaîne du convoyage de fond qui n’est pas réglementée : les dépôts ou centres-forts. Et la dernière actualité (un mort et deux blessés graves) nous rappelle à la réalité des choses.
Les dépôts ou centres-forts sont des “bâtiments permettant aux salariés de la société d’exploiter les fonds et d’organiser le transport”, un lieu où, entre autres, les billets sont triés et où les fourgons viennent s’approvisionner”
“Nous demandons une norme depuis plusieurs années”
Extrait d’un article de journal (cliquez ici )
Les syndicats s’accordent pourtant à dénoncer l’absence d’une norme minimale de sécurité des centres-forts qui s’appliquerait à toutes les sociétés de transports de fonds. “Il n’y en a pas, alors que nous la demandons depuis plusieurs années à nos ministères de tutelles, l’Intérieur et le Transport” déplore le secrétaire général du syndicat FO Transports Patrice Clos, qui souhaite aussi que les systèmes de vidéosurveillance soient directement reliés aux postes de police et de gendarmerie plutôt qu’à des sociétés privées. “On atteint les limites du low-cost” poursuit-il, “certains centres-forts sont bien sécurisés, d’autres beaucoup moins, et les petites entreprises ont beaucoup moins de moyens que les autres.” Il affirme même avoir vu “un hangar en tôle ondulée faisant office de centre-fort.” Claire Dubois la rejoint, dénonçant à son tour l’absence de législation claire en matière de sécurité des centres-forts.
Esperons que le délégué interministériel à la sécurité privée, Mr Blanchou, prenne ce problème à bras le corps, et envisage une “normalisation” des centres-forts, avec des obligations pour tous.