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Vers quelle sécurité allons-nous ? (CGT commerce et services)

Table des matières

Nombreuses fausses affirmations dans ce communiqué !

 

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lundi 30 juillet 2012


Depuis plus de dix ans, le marché français de la sécurité s’étend du fait du transfert des compétences de l’État dans ce domaine vers des entreprises privées de la Prévention-Sécurité. Exemple : dans les aéroports, le remplacement de la PAF (police des airs et des frontières) dont les missions étaient : les fouilles, la palpation, le contrôle aux rayons-x, etc. Autre exemple dans la sûreté portuaire où la Révision Générale des politiques publiques (RGPP) est passée par là, permettant le remplacement des douaniers par des agents (privés) chargés des visites de sûreté (ACVS).

 

Le nombre d’agents de sécurité est ainsi passé à plus de 160 000 salariés en France ; bientôt plus que la police et la gendarmerie réunies.

 

Le transfert des missions régaliennes de l’État n’est pas sans risque pour la sécurité de nos concitoyens. Où s’arrêtera cet ultralibéralisme ? En Angleterre, l’entreprise G4S, après s’être engagée à assurer l’ensemble de la sécurité des Jeux Olympiques a dû reconnaître son incapacité à honorer ses engagements. Face à la complexité de la tâche, les pouvoirs publics ont dû intervenir. Moralité : la sécurité d’un événement de cette ampleur ne peut être laissée aux seules mains du privé.

 

En France, le nouveau Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS) encourage la modification de la loi du 12 juillet 1983 régissant les entreprises de sécurité privée, en particulier son périmètre. Il promeut notamment l’intégration de la Sécurité-Incendie dans la Convention collective des entreprises de Prévention-Sécurité ce qui, encore une fois, conduirait à instaurer une sécurité au rabais, avec des salariés sans statut.

 

La CGT, contrairement à ce que laisse entendre le président du CNAPS quant à un soi-disant consensus portant sur la modification de la loi de juillet 1983, s’inquiète d’un tel projet. Tout changement de cette loi ne doit être pris à la légère. Il en va, pour notre pays, de l’intérêt général. C’est à ce titre que la sécurité doit rester une mission relevant du service public.

 

 

Montreuil, le 30 juillet 2012

CONTACT
Jean-Paul Horville, Secrétaire fédéral, tél. : 06 61 43 70 31

 

source: http://www.commerce.cgt.fr/spip.php?page=article-6Actus&id_article=1047

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