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PCASP (Privately Contracted Armed Security Personel)
La France pourrait bientôt imiter la décision de Cameron, qui autorise les navires de commerce britanniques à embarquer des gardes armés…
“Un ancien officier français, très actif dans le secteur de la sécurité privée, pronostique “une évolution très rapide vers la position britannique, peut-être même au cours des prochaines semaines” cite le Point.
En effet, à ce jour, les seules escortes armées autorisées par la France sont celles que fournit la marine nationale ! Mais elle ne peut assumer toutes les escortes, car souvent les délais de mise en place pour un armateur doit être inférieur à une semaine, ce qui pose des problèmes pour la Marine Nationale.
Donc les sociétés de sécurité privée seraient là pour “pallier” ce manque, si et seulement si la marine nationale refuse l’embarquement d’EPE (Équipes de protection embarquées). Du coup la loi 83-629 concernant les transporteurs de fonds devrait être revue, pour y intégrer la sécurité des transports maritimes…
Mais pour résumer l’état d’esprit (contradictoire) de la France, je vous cite le Point :
La position officielle du gouvernement demeure inchangée, résumée par un haut fonctionnaire : “Si on bat pavillon français, on admet que la force est un monopole d’État. Pas de mercenaire à bord !” Dans les faits, il revient à chaque armateur de demander l’appui d’une EPE de la marine, demande qui sera instruite par l’état-major des armées, dont l’avis sera transmis au ministre de la Défense, puis au Premier ministre, responsable de l’action de l’État en mer. Et officiellement, on en reste là, nous confirment plusieurs sources.
En contradiction donc avec ce qui se dit chez les armateurs et dans le monde de la sécurité privée, où l’on admet qu’en réalité les positions sont plus souples. Une autre source, très proche de ce dossier, précise que “le problème est considérable, soulève des questions inattendues. Par exemple, en droit du travail, comment une entreprise privée française qui confie des armes en milieu maritime à ses employés qui peuvent se trouver attaqués au lance-roquettes remplit-elle ses obligations de sécurité à leur endroit. Alors que des familles de militaires attaquent l’État précisément sur ces points, c’est une vraie question.”
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