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Comme vous le savez, actuellement seules deux formations permettent de détenir une carte professionnelle avec la mention “opérateur en vidéoprotection”, et c’est:
– le titre professionnel « opérateur de station centrale de télésurveillance », délivré par le ministère chargé de l’emploi,
– ou la certification « opérateur vidéo protection » délivré par le Lycée Jean Moulin – GRETA 34 Ouest, à Béziers (34).
Mais pour coller “au mieux” aux nouvelles exigences concernant l’activité de vidéoprotection, le ministre du travail à modifié le titre « opérateur de station centrale de télésurveillance »:
Adieu “opérateur de station centrale de télésurveillance” ; bonjour “opérateur(trice) en surveillance à distance” !
Par Arrêté du 10 décembre 2012, le titre professionnel d’opérateur (trice) de station centrale de télésurveillance est abrogé à compter du 16 septembre 2013, qui sera remplacé par le titre professionnel d’opérateur(trice) en surveillance à distance.
Le titre professionnel d’opérateur(trice) en surveillance à distance est enregistré au répertoire national des certifications professionnelles pour une durée de cinq ans, au niveau IV, dans le domaine d’activité 344 t (code NSF), à compter du 16 septembre 2013.
Nouveau titre, deux grandes unités
Le titre professionnel d’opérateur(trice) en surveillance à distance est composé des deux unités constitutives suivantes :
1. Assurer la surveillance visuelle d’un lieu à l’aide de moyens de vidéosurveillance ou de vidéoprotection.
2. Gérer la sécurité des personnes et des biens et réguler l’organisation des interventions au moyen d’un dispositif de télésurveillance.
Capacités attestées et descriptif des composantes de la certification
1. Assurer la surveillance visuelle d’un lieu à l’aide de moyens de vidéosurveillance ou de vidéoprotection
– Contrôler les accès par un système de vidéosurveillance ou de vidéoprotection.
– Analyser et exploiter les images provenant d’un système de vidéosurveillance ou de vidéoprotection pour sécuriser des sites.
– Veiller au fonctionnement du système vidéo en centre d’exploitation.
2. Gérer la sécurité des personnes et des biens et réguler l’organisation des interventions au moyen d’un dispositif de télésurveillance
– Traiter les informations et s’assurer du retour de fonctionnement à la normalité des systèmes de sécurité.
– Déclencher l’intervention des personnes habilitées en cas d’alarme ou d’anomalie et des services compétents en cas de levée de doute positive.
– Réguler l’organisation des interventions.
– Veiller au fonctionnement et à la sécurité de la station centrale de télésurveillance.
– Réceptionner et assurer le traitement des communications.
Résumé du référentiel d’emploi
L’opérateur(trice) en surveillance à distance assure la sécurité des sites des clients professionnels et des particuliers en traitant les alarmes et/ou les images provenant des systèmes de vidéosurveillance ou de vidéoprotection dans le respect de la réglementation qui s’applique à ce métier.
En vidéosurveillance ou en vidéoprotection, l’opérateur(trice) analyse et exploite les images provenant des écrans pour assurer une veille continue sur les lieux, espaces ou bâtiments qu’il (elle) doit surveiller.
En télésurveillance, la fonction de l’opérateur(trice) est d’assurer la réception, le traitement rapide et efficace des informations reçues et des événements en fonction des consignes définies.
Pour chacune de ses tâches, il (elle) veille à se conformer au code déontologique et à prendre en compte les procédures internes de l’entreprise et celles issues du cahier des charges des clients.
En cas d’événement, il (elle) écoute, questionne, reformule pour établir un constat de la situation et qualifier la nature et le degré d’urgence. En effet, il (elle) gère les déclenchements d’alarme et/ou mobilise les services d’intervention selon les priorités définies par les procédures en transmettant aux interlocuteurs des informations précises. Il (elle) prend des décisions d’urgence adaptées à la situation.
L’opérateur(trice) trace les événements quotidiennement sur le registre prévu à cet effet ou sur une main courante informatisée.
En réception d’appels, il (elle) conseille les clients et les oriente vers les services concernés.
Au cours de l’intervention, il (elle) optimise la coopération entre tous les acteurs impliqués et s’assure du retour à la normalité des systèmes de sécurité. L’opérateur(trice) est garant(e) du maintien en conformité des installations et des dispositifs de protection. Il (elle) s’assure du bon fonctionnement au quotidien de l’installation et de ses équipements.
Les activités de vidéosurveillance ou de vidéoprotection et de télésurveillance sont exercées indépendamment ou de façon complémentaire, seul(e) ou en équipe sous la responsabilité d’un supérieur hiérarchique. Néanmoins, l’opérateur(trice) doit être autonome dans ses actions et responsable de ses choix dans le respect des procédures et des consignes. Il (elle) respecte la confidentialité des informations et rend compte à sa hiérarchie.
Dans le cadre de la continuité de service, il (elle) est en contact permanent avec les autres salariés et avec les clients, les intervenants et les services de secours. La gestion simultanée d’informations et de tâches est pratique courante.
La connaissance des fondamentaux de la protection et de l’alerte est requise.
La pratique de formules courantes dans une langue étrangère peut être demandée.
Il (elle) peut exercer d’autres activités liées à la surveillance à distance telles que la géolocalisation des personnes et des véhicules.
L’emploi de l’opérateur(trice) est sédentaire et s’exerce en position assise dans un centre d’exploitation constitué d’écrans de réception d’informations. En vidéosurveillance ou en vidéoprotection, l’amplitude horaire varie en fonction de l’activité. En télésurveillance, l’opérateur(trice) peut travailler de jour comme de nuit, week-ends et jours fériés. Il (elle) peut exercer dans des contextes spécifiques tels que la téléassistance ou le téléservice. L’accès à la profession est réglementé et nécessite une carte professionnelle.
Dans le secteur public, l’opérateur(trice) est soumis(e) aux conditions d’accès des agents de la fonction publique.