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De 200 à 300 sites dans Lanaudière seront touchés
Les 14 000 agents de sécurité membres du Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, tiendront deux journées de grève, les 4 et 9 février prochain, si l’impasse perdure d’ici là dans les négociations avec l’Association provinciale des agences de sécurité (APAS), amorcées en avril 2012.
Ces milliers d’agents travaillent à plusieurs centaines d’endroits, tels des hôpitaux, des ports, des institutions d’enseignement, des usines, des stationnements, des commerces, des édifices publics, etc. Au total, ils sont présents sur 2500 sites de travail à travers le Québec, dont 200 à 300 seulement dans la région de Lanaudière.
Les revendications, en plus d’être d’ordre monétaire, explique Stéphane Néron, permanent au Syndicat des Métallos, tournent autour de deux points principaux : la définition des tâches des agents de sécurité puis le pairage des agents dans les endroits isolés.
« Il y a des agents, dans certains centres de santé, qui se font demander de nettoyer les personnes décédées, de changer des adultes de couches, de déneiger, de changer des luminaires, bref, une panoplie de tâches qui ne relèvent pas de leurs fonctions. » Quant au pairage des agents, il cite la mort d’un confrère, en 2009, battu à mort sur le site isolé d’une usine désaffectée, en Beauce.
Les négociations perdurent
Stéphane Néron explique que les négociations perdurent et dit espérer que la situation se règle à la suite des quatre rencontres prévues avec l’Association, soit les 22, 23 et 31 janvier, puis le 1er février.
« Avec ces quatre jours, nous devrions arriver à une entente. » Lors des discussions, il sera question de la hausse de 400 % du permis d’agent en 2012 et des salaires. « Nous demandons une hausse de 16 % sur trois ans et l’Association propose 6 % sur cinq ans, mais nous sommes prêts à négocier. » Stéphane Néron laisse toutefois savoir, sans le souhaiter, que la troisième mesure prévue est une grève générale illimitée, si les négociations stagnent.
Les conditions de travail de tous les agents de sécurité au Québec sont régies par un décret gouvernemental, basé sur les éléments négociés entre les agents membres des Métallos et l’Association représentant les principaux employeurs.