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Dans un rapport d’information remis à la commission de la défense de l’Assemblée nationale en février 2012, MM. Ménard et Viollet estimaient à environ 300 le nombre de personnes nécessaires à la sécurisation des navires battant pavillon français vulnérables à la menace pirate. Ceci constitue l’hypothèse basse.
Selon les armateurs, pour ce qui concerne le seul pavillon français, la demande en termes de gardes privées sera limitée en nombre.
Dans l’état actuel de la situation de la piraterie dans l’Océan Indien et en Afrique de l’est, les armateurs français utilisent ce type d’entreprises pour protéger les navires qu’ils détiennent sous pavillon étranger (40% de la flotte des armateurs français navigue sous pavillon étranger). Les emplois concernés sont au nombre de 200. Aussi pour assurer la même protection des navires battant pavillon français, ce sont donc 250 emplois qui pourraient être concernés.
Il faut néanmoins noter que les intérêts français vont bien au-delà de l’Océan indien. On peut donc estimer à environ 400 à 500 le nombre de personnels nécessaire à la sécurisation des navires battant pavillon français vulnérables à la menace pirate sur l’ensemble des zones concernées.
source: étude d’impact du projet de loi sur la protection des navires