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Le marché de la sécurité dans le métro vient d’être renouvelé par Tisséo. Sur le terrain, les employés dénoncent des conditions de travail dégradées et parfois illégales…
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Sans doute faut-il y voir un signe. Quand il s’agit d’aborder les conditions de travail dans les sociétés vouées à la sécurité, tous les interlocuteurs s’assurent d’abord de leur anonymat. Il y a pourtant beaucoup à dire. Au point que nombre d’employés qui arpentent quotidiennement les couloirs du métro toulousain ont choisi de dire leur ras-le-bol publiquement. «Il faut que les usagers sachent ce qui se passe, explique un agent de la société Deigen France Sécurité. Il y a trop de magouilles. Le personnel est embauché par favoritisme et ne fait pas son travail. Comment assurer un service et la sécurité du public si on n’en a pas les moyens ?».
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