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Au Québec, leur “CNAPS” local s’appelle le “Bureau de la sécurité privée”.
Contrairement à ce qui se passe en France (taxation des entreprises de sécurité privée), au Québec, ce sont les agents qui financent ce bureau (en partie) !
Comme le signale cet article:
http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/September2011/21/c5302.html
Alors que les agents payaient auparavant 37 $ par année pour leur permis, ce montant est passé à 143 $ en 2010 pour la première année et 82 $ les deux années suivantes, plus taxes. Avec le projet de loi, cette somme est légèrement diminuée, soit 140 $ la première année et 67 $ les quatre années suivantes, non taxable. « On voit que nos pressions ont eu de l’effet. Mais c’est encore trop élevé, d’autant plus que les agences paient trois fois rien », ajoute le directeur du Syndicat des Métallos et vice-président de la FTQ, Daniel Roy, qui présente la position des Métallos et de la FTQ en commission parlementaire à 15 h aujourd’hui, en compagnie de la conseillère de la FTQ Johanne Deschamps.
De plus, apparamment, ce sont les agents eux-mêmes qui payent leur “contrôle” annuel” concernant leur bonne moralité !
chaque agent (…)[doit] se soumettre à une vérification supplémentaire au Système automatisé de renseignements criminels (SARC) chaque année, et ce à leurs frais
Néanmoins, soulignons une démarche positive, concernant une modification des lois canadiennes, pour imposer deux agents de sécurité en binôme pour la surveillance des sites désaffectés ou isolés.
La FTQ et les Métallos profitent par ailleurs de la commission parlementaire pour réitérer leur demande de voir les agents de sécurité patrouiller deux par deux sur les sites désaffectés ou isolés. L’an dernier, un collègue, Rolland Hardy, est décédé, après avoir été sauvagement battu, alors qu’il patrouillait dans une mine désaffectée. Voilà longtemps que les syndicats demandent à la CSST de revoir les règles pour que les agences prévoient des patrouilles en duo dans de telles circonstances, sans succès. « J’ose espérer qu’il ne faudra pas attendre un nouveau décès pour que ça change », concluent les leaders syndicaux.
+ d’infos:
http://www.bureausecuriteprivee.qc.ca/