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Une partie des sociétés de sécurité privée persiste à ne pas respecter la réglementation. Le Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS) est là pour les rappeler à l’ordre. Dernièrement, il a contrôlé 13 sociétés en Guadeloupe, dont une dizaine s’est fait épingler pour ses manquements.

La sécurité privée ne connaît pas la crise. L’insécurité et le désengagement croissant de l’État en font même une profession d’avenir. En Guadeloupe, le Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS) a recensé près de 161 entreprises, qui font travailler 4 000 à 5 000 agents. Mais c’est aussi une profession très réglementée.
N’est pas agent de sécurité qui veut. Il faut remplir certaines conditions. Être de bonne moralité, ne jamais avoir été condamné, être correctement formé. Et surtout avoir sa carte professionnelle. De même, pour diriger une société de sécurité privée, il faut des agréments, des autorisations.
Certains croient pouvoir s’en passer. Ceux-là sont dans le collimateur du CNAPS, qui multiplie les contrôles. Dernièrement, le chef du service central du contrôle, le lieutenant-colonel Guillaume Émile-Zola-Place, était en mission dans le département avec une équipe de contrôleurs, dont Grégory Rancou, chef de la délégation territoriale Antilles-Guyane.

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