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2015 : C’est la date à laquelle Alain Bauer, criminologue et président du conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), pense que la profession sera encadrée en Nouvelle-Calédonie.
Une profession refoulée
Les 1 500 agents de sécurité privée (videurs, vigiles, etc.) ne sont soumis à aucun contrôle, contrairement à la législation française. Cela va changer, mais pas tout de suite. Recensement, étude de casier judiciaire et formation posent (encore) problème.
Faire le ménage, oui, mais pas tout de suite. « D’ici deux ans et demi, l’ensemble des cartes professionnelles d’agents de sécurité privée seront délivrées ». Si le sourire d’Alain Bauer, criminologue ultra-médiatisé et président du Cnaps (conseil national des activités privées de sécurité), se veut rassurant, il n’en reste pas moins qu’aujourd’hui, les professions de vigiles, videurs, portiers (etc.) échappent toujours à tout contrôle réglementaire en Nouvelle-Calédonie. Ici, environ 1 500 agents auraient été identifiés à travers 350 entreprises.
Parmi elles, 250 sociétés ne comptent qu’un seul salarié. Le 9 janvier 2012, le Cnaps a vu le jour. Depuis, ici, rien. Hier, le président national, Alain Bauer est venu installer d’un clic la Clac, commission locale d’agrément et de contrôle de la profession.
Il faudra encore attendre environ six mois pour que le décret d’application soit promulgué en Calédonie. À ce moment-là, les « pros de la sécu privée » pourront déposer un dossier pour rentrer dans les clous. Police, gendarmerie et direction du travail pourront alors procéder à des « contrôles pédagogiques » pour inciter les privés à se déclarer.
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