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En 2013, étaient prévus en loi de finances initiale des travaux dans les ambassades de Beyrouth, Islamabad, Téhéran, Kaboul… Par ailleurs, en parallèle à la programmation annuelle, plusieurs ambassades faisaient déjà l’objet d’un plan pluriannuel de renforcement lourd contre la menace terroriste pour des montants de travaux supérieurs à 200 000 euros (Kaboul, Islamabad, Fès, Tanger, Sanaa, Beyrouth…).
Le Quai d’Orsay poursuit parallèlement une réforme des gardes de sécurité diplomatique via la mise en place de Chefs de Sécurité Opérationnels (CSO).
La réforme des gardes de sécurité diplomatique : les CSO Ces CSO ont des fonctions différentes de celles des traditionnels gardes de sécurité diplomatique, de conception de la sécurité du poste, de conseil auprès des autorités et de coordination avec l’équipe de vigiles>. La mise en place des CSO s’accompagne également de programmations plus ou moins conséquentes en travaux de sécurité ou acquisition de matériel afin de mettre à niveau la sécurité passive des postes concernés. Il peut également s’avérer <nécessaire de recruter des vigiles (recrutés locaux ou sociétés prestataires) pour renforcer la sécurité active. Leur mise en place permet un redéploiement des emplois gagnés par ce biais vers les zones crisogènes : la mise en place de 29 postes de CSO (dont 4 créations de postes) a ainsi permis le gain de 30 équivalents temps plein (ETP). Ces ETP gagnés ont été redéployés pour répondre aux nécessités immédiates ou à venir, notamment dans des postes particulièrement sensibles (Afghanistan, Yémen, Mauritanie,…) ou dans des postes où l’effectif de gardes de sécurité est insuffisant. |
En effet, 15 ambassades sur 158, 82 consulats sur 96 et 13 représentations permanentes sur 17 sont aujourd’hui113(*) dépourvus de gardes de sécurité.
Cette action de renforcement des sites s’est accompagnée de l’envoi, souvent dans l’urgence, de policiers ou gendarmes missionnaires, en renfort des effectifs permanents pour faire face aux situations de crise, assurer la garde des bâtiments ou la protection des autorités.
source: sénat