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Cette carte pourrait être imposée sous un an maximum selon l’USP …
Outre ce qui avait été communément admis (Photo, Nom, Prénom, N° identifiant l’agent…), on peut retrouver sur cette carte des éléments d’authentification forte :
– Une signature est apposée au verso de la carte,
– Un code à barre 2D, encrypté par le logiciel central au ministère de l’intérieur, est très difficilement falsifiable pour recréer un code valide avec un autre nom de famille par exemple,
– Une puce à distance, permet d’encoder toutes les données de l’agent, données très difficilement modifiables également (voire impossible avec une « bonne » encryption, ce qui sera assurément réalisé),
– Des pictogrammes verts et rouges permettent du premier coup d’oeil de savoir si l’agent possède une autorisation de port d’arme, par exemple.
Faire confectionner la carte professionnelle, par l’employeur lui-même !
Le système pourra être déployé dans chaque entreprise pour un coût « modique » puisqu’il fonctionnera sur un simple ordinateur connecté à Internet. Pour le responsable de l’entreprise, la démarche sera similaire à une connexion sécurisée avec le ministère des finances pour sa saisie de son impôt sur les revenus !
Il suffira d’ajouter à cet ordinateur deux périphériques complémentaires : une imprimante verso couleur pour imprimer la carte, et un encodeur USB pour configurer la carte à puce de la carte.
Seul le logiciel central du Ministère de l’Intérieur, sous connexion sécurisée Internet de type https://, pourra générer le code à barre 2D, la configuration correcte de la carte à puce, donc permettra l’impression de la carte et au salarié de partir sur le terrain quasi immédiatement avec une « vraie » carte, même pour une mission d’une journée, ou d’un soir, chez cet employeur.
L’Etat (le CNAPS) pourra donc désormais être très strict quant au port obligatoire de la carte professionnelle pour chaque agent, et en fonction des risques du site, des contrôles plus ou moins systématiques et réguliers pourront être effectués sur le terrain à l’aide de terminaux mobiles (PDA, tablette PC) de type similaire à ceux des contrôleurs SNCF dans les trains, ou des agents ASVP pour le PVé (Procès Verbal électronique).
Il faudra rester patient quant à la mise en place définitive et obligatoire de ce type de cartes, car les choix définitifs sont encore en cours de discussions au sein des organes professionnels représentant le secteur de la sécurité privée.
On peut cependant affirmer que le processus est actuellement résolument en cours, qu’il est en bonne voie de finalisation, et que la mise en place définitive de cette carte professionnelle ne dépassera pas un an.
source: USP