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En France, 30.000 à 50.000 morts subites surviennent chaque année, souvent à domicile. Dans la plupart des cas, il est inutile, et même néfaste, de pratiquer le bouche-à-bouche à un patient en arrêt cardiaque. C’est ce que vient de démontrer une étude américaine. Les chances de survie des patients sont en effet passées de 18% à 34% depuis que l’on ne ventile plus les victimes. Même si, lors d’un arrêt cardiaque, la respiration s’arrête.
Depuis 2003, l’État d’Arizona recommande aux témoins d’un arrêt cardiaque de ne plus faire de bouche-à-bouche et de se contenter du massage cardiaque pour faire circuler le sang. Sauf en cas de noyade, d’électrocution ou lorsqu’il s’agit d’un enfant. Dans ces trois situations, la ventilation au rythme de 30 compressions thoraciques alternées avec 2 insufflations d’air par la bouche reste recommandée.
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