Table des matières
outre les représentants étatique (Police, gendarmerie, …)
M. Roland TAUTU (TAHITI PROTECTION) et son suppléant, M. Jean-Paul MONTEL (TAHITI VIGILES )
La sécurité privée est un secteur en développement florissant en France, y compris dans les territoires d’outremer. De plus en plus de commerces, d’hôtels, de résidences mêmes font appel à des services de gardiennage. On compte 165 000 salariés dans ce secteur sur tout le territoire national dont environ un millier en Polynésie réparti dans une centaine d’entreprises. Mais être vigile ou agent de sécurité n’est plus un métier qui s’improvise à partir d’une carrure athlétique. Une loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure est venue en France réglementer un secteur qui n’avait guère évolué depuis 1983. La loi de 2011 répond à la nécessité de moraliser, de professionnaliser et de mieux contrôler le secteur de la sécurité privée, tout en associant les professionnels à sa régulation. Une loi qui s’applique désormais en Polynésie française avec l’installation de la Commission locale d’agrément et de contrôle qui dépend du Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS).
Aussi désormais pour exercer comme agent de sécurité ou patron d’une agence de sécurité en Polynésie française, il faudra obtenir un agrément et pouvoir répondre à des exigences de formation, de qualification et de moralité (notamment par le contrôle des casiers judiciaires). Toutes choses dont étaient exemptes jusqu’alors les sociétés de sécurité privée en Polynésie. Pour certains responsables de sociétés de sécurité, cette application locale de la loi est une bonne chose pour assainir la profession et éviter certains abus. En 2000, une convention collective du gardiennage avait été créée en Polynésie française. Petit à petit donc ce métier se professionnalise.