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Certaines personnes ayant un handicap ( dyslexie , handicap physique, etc..), pourraient avoir des dérogations sur les modalités du passage d’examen du SSIAP: tiers-temps supplémentaire, secrétaire, …
C’est un relevé des Avis de la réunion du 7 juillet 2011 de la sous-commission permanente de la Commission Centrale de Sécurité qui donne un accord de principe.
La question posée à la CCS est la suivante :
peut-on accorder une dérogation aux exigences de l’arrêté du 2 mai 2005 modifié (arrêté SSIAP) relative aux conditions de déroulement de l’examen SSIAP3 rappelées ci-dessus à un candidat atteint d’un handicap, et lui octroyer le bénéfice, par exemple, d’un tiers-temps supplémentaire, d’une secrétaire,… ?
Et la réponse:
Les membres de la CCS donnent un accord de principe sur la dérogation sollicitée sous réserve que la nature des aménagements des épreuves soit vue en concertation avec les services compétents de l’Education Nationale.
Mais je pense que les cas de handicap , qui peuvent tout de même être compatibles avec l’arrêté du 2 mai 2005 ( Annexe VII), ne doivent pas être très courants ! Mais le medecin de famille peut être largement “compatissant” pour permettre à son patient d’entrer dans un nouveau métier …
Pour info, l’aptitude physique doit être attestée par un certificat médical, et le candidat doit pouvoir remplir les conditions suivantes :
– avoir satisfait à un examen général clinique normal,
– présenter un appareil locomoteur compatible avec l’exécution des actions à réaliser,
– avoir une absence de trouble objectif et subjectif de l’équilibre,
– avoir une acuité auditive normale avec ou sans correction,
– avoir une acuité visuelle normale avec ou sans correction,
– avoir une perception optimale de la totalité des couleurs,
– ne pas avoir d’antécédent asthmatique incompatible avec l’exécution des actions à réaliser en service,
– ne pas avoir d’affection clinique évolutive connue.
– pouvoir suivre des cours théoriques de plusieurs heures,
– pouvoir réaliser des exercices pratiques d’extinction, par extincteurs portatifs, sur un feu réel,
– pouvoir manœuvrer les moyens d’extinction tels que les robinets d’incendie armés,
– pouvoir se déplacer dans les niveaux d’un bâtiment sans ascenseur,
– pouvoir effectuer des efforts physiques équivalents à une course de 400m environ,
– pouvoir monter sur une échelle (maximum 2 mètres),
– pouvoir effectuer les gestes de premiers secours à personnes,
– pouvoir évacuer d’urgence une victime potentielle,
– pouvoir percevoir les différentes couleurs des signaux des tableaux d’alarme,
– pouvoir s’exprimer en public ainsi que par les moyens de communication filaires ou radio.