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C’est donc à priori une “plainte” de l’agent de sécurité, d’une entreprise de sécurité privée, qui à déclenché le contrôle de la CNIL sur site. J’imagine que la société de sécurité et l’agent ne vont pas faire de vieux os là-bas !
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Dans un rapport rendu public, la Commission nationale informatique et liberté a mis en garde le centre commercial Leclerc Cap Emeraude de Bourg-en-Bresse contre l’utilisation disproportionnée des 240 caméras de vidéosurveillance dont la grande surface est équipée.
Pour l’heure ce n’est qu’une mise en demeure. Mais la Commission nationale informatique et liberté (CNIL) l’a expliquée en conclusion de son rapport rendu public : si le centre commercial Leclerc Cap Emeraude de Bourg n’en prenait acte en modifiant une partie de ses installations, elle prêterait le flanc à une sanction.
Dans sa mise en demeure, la CNIL évoque un système de vidéo surveillance disproportionné, qui dépasse le suivi de la clientèle. Elle a ainsi constaté des caméras pouvant permettre de contrôler les heures de pointage de ses salariés ou visualiser les accès à la salle de repos, aux vestiaires ou au toilettes. Elle a également constaté que les bandes qui normalement doivent être détruites après 20 jours, dataient pour certaines de 2010.
La direction du centre commercial explique que la plainte qui a engendré l’enquête, puis la mise en demeure de la CNIL, n’était pas le fait d’un de ses salariés, mais d’un agent d’une société de sécurité. Elle réfute toute volonté de suivi intrusif de son personnel et explique que seules cinq caméras sont litigieuses sur les 240 installée dans la grande surface.