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Bijoutiers: Accélération "de mesures de sécurité" (même si un décret existe déjà !)

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Le nombre de vols à main armée contre les bijouteries a augmenté de plus de 33% au cours des neuf premiers mois de 2011 par rapport à la même période de l’année précédente, selon un bilan communiqué le 10 novembre par M. Guéant. Il avait rappelé avoir “rencontré dès le mois d’avril dernier les professions de la bijouterie, de l’horlogerie et de la joaillerie”.

 

Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant,  va rencontrer (encore) dans les prochains jours les professionnels du secteur afin “d’accélérer la mise en oeuvre de mesures de sécurité”, suite au meurtre d’un bijoutier à Cannes

 

La mise en oeuvre des mesures de sécurité (déjà annoncées en avril 2011 ):

 

– recours aux moyens techniques de sécurité ( vidéoprotection, alarmes,…);

– lutte contre les filières d’écoulement des bijoux volés;

– contrôle administratif des opérations d’achat d’or ;

– renforcement de la présence policière aux heures et dans les lieux les plus pertinents.

 

 

En france on aime bien rajouter texte sur texte, mais les mesures de protections obligatoires pour certaines bijouteries (valeur de stock supérieur à 106 700 euros HT) sont déjà régies par le Décret n°97-46 du 15 janvier 1997 relatif aux obligations de surveillance ou de gardiennage.

 

Les mesures de surveillance applicables cf à ce décret sont constituées :

-soit par un système de surveillance à distance (télésurveillance)

 

-soit par un système de vidéoprotection autorisé associé à un dispositif d’alerte ;

 

-soit par des rondes quotidiennes effectuées par au moins un agent d’un service interne de surveillance ou d’une entreprise prestataire de services ;

 

-soit par la présence permanente d’au moins un agent d’un service interne de surveillance ou d’une entreprise prestataire de services.

 

 

Peut-être prévoir un agent de sécurité en faction devant ces bijouteries ? pour dissuader les braqueurs ?

Et pourquoi pas imposer au moins deux solutions “envisageables” par ce décret, au lieu d’une seul ?

 

Bref une mise à jour de ce décret, avec de nouvelles mesures (humaines et techniques) pourrait favoriser une meilleure protection des bijouteries.

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