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Une question du député M. Charroppin Jean ( Rassemblement pour la République – Jura ) publiée au JO le 18/01/1999 adressé au ministère des sports est très intéressante au sujet de la FFTir, et surtout l’utilisation des armes détenues à ce titre.
La ministre des sports avait demandé à la Fédération française de tir, le 13 novembre 1998, de ne plus organiser de “compétitions de parcours de tir” (L’ancêtre du TSV actuel: Tir Sportif de Vitesse).
En effet, à l’époque de nombreux sportifs affiliés à la Fédération française de tir s’étaient indignés de la suppression, par décision ministérielle, de l’épreuve du “parcours de tir” des disciplines reconnues par la fédération.
Pourquoi cette interdiction du ministre des sports de l’époque ?
Dès sa prise de fonctions au ministère de la jeunesse et des sports, la ministre avait été informé en ce qui concerne la Fédération française de tir, sur le décalage entre la pratique sportive et la détention d’armes par des particuliers, au titre du tir sportif, ainsi que sur la question du développement de disciplines telles que le “parcours de tir”, qui peuvent s’assimiler de trop près à des entraînements de tir de combat.
Une enquête du ministère des sports
La ministre de la jeunesse et des sports a, avec les ministres de la défense et de l’intérieur, diligenté une inspection générale tripartie dont le rapport lui a été remis le 21 avril 1998.
Si l’enquête menée ne décèlera pas un nombre significatif de faits graves qui permettrait d’établir un lien direct entre la détention d’armes à titre sportif et l’évolution de la criminalité ou des menaces contre la sûreté de l’Etat, elle conduit, toutefois, à recommander une grande vigilance, et à limiter la détention d’armes au seul cas de motif légitime, à savoir, la pratique sportive. Toutes les mesures retenues par le gouvernement de l’époque s’inspirent de cette conception d’ordre éthique.
Ainsi, l’intérêt général, comme celui de la Fédération française de tir, est de cesser toute possibilité de liens directs ou indirects avec des motifs d’utilisation d’armes autres que sportifs.
Source: http://questions.assemblee-nationale.fr/q11/11-23982QE.htm
Texte de la REPONSE : Ds sa prise de fonctions au ministre de la jeunesse et des sports, l’attention de madame la ministre a t appele en ce qui concerne la Fdration franaise de tir, sur le dcalage …
BILAN
Cela vient en complément et appui mon analyse dans CET ARTICLE (Vous avez une détention d’arme au titre de la FFTir ? Non, vous ne pouvez ni former ni travailler ni faire autre chose que du sport avec !) ou encore CET ARTICLE sur un courrier de la FFTir interdisant les techniques de tirs “hors FFTir”).
On peut résumer simplement la position du ministère des sports de l’époque: Le seul cas de motif légitime d’une arme pour une personne détenant une licence FFTir est la pratique sportive. Et que toutes les pratiques de tir de combat avec une arme “FFTir”, que ce soit directement ou indirectement, est contraire à l’éthique de ce sport et est susceptible d’être sanctionné – entre autre – par le ministère des sports.
La FFTir avait, à l’époque, été “invité” par le ministère des sports à un travail périodique pour déceler les dérives éventuelles et mettre la politique du tir sportif en cohérence avec les autres aspects de l’action menée par les ministères intéressés.