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Angoulême : un agent de sécurité menacé de mort pour une bière, l’agresseur écroué

🔪Un homme de 50 ans, au lourd passé judiciaire, a menacé un agent de sécurité avec un couteau après une tentative de vol dans un U Express. Placé en détention provisoire, il sera jugé en avril. Une affaire qui rappelle les risques quotidiens des acteurs de la sécurité privée ⚖️🛡️

ILLUSTRATION

Le 4 mars dernier, dans un U Express d’Angoulême, un agent de sécurité s’est retrouvé face à un individu particulièrement agressif. Ce dernier, après avoir tenté de voler une bière, a sorti un couteau et menacé de lui trancher la gorge. Une escalade de violence pour un simple vol à l’étalage, qui a conduit l’auteur des faits en détention provisoire.

Une menace immédiate et un passé judiciaire chargé

L’homme interpellé est loin d’être un inconnu pour la justice. Comme l’a souligné le procureur Mathieu Auriol lors de l’audience du 10 mars, il traîne derrière lui une trentaine de condamnations, notamment pour des faits de violences. Ce lourd passif, combiné à son comportement lors de l’audience—où il s’est emporté face aux juges—n’a laissé aucune place au doute : il représentait un danger immédiat. Le tribunal a donc ordonné son placement en détention jusqu’à son procès prévu le 7 avril.

Les agents de sécurité en première ligne

Cette affaire, rapportée par charentelibre.fr, illustre une réalité souvent passée sous silence : les agents de sécurité privée sont confrontés quotidiennement à des situations violentes, sans pour autant bénéficier de la même reconnaissance que les forces de l’ordre. Entre vols, agressions et menaces, ils assurent pourtant un rôle clé dans la protection des commerces et des lieux publics.

Si la justice a cette fois agi rapidement en ordonnant la détention provisoire de l’agresseur, reste à savoir si cette fermeté sera maintenue dans d’autres affaires similaires. Trop souvent, les agressions contre les agents de sécurité sont minimisées, alors qu’ils sont en première ligne face à des individus dangereux, parfois armés. Cette reconnaissance judiciaire est un premier pas, mais une meilleure protection pénale des professionnels de la sécurité, qui reste une nécessité.

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