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Le 13 juillet dernier, un employé de la société de sécurité privée Gaida a été violemment agressé dans le quartier des Moulins à Nice par un individu, Riad Boucedra, âgé de 26 ans. Cette nouvelle affaire met en lumière les risques encourus par les agents de sécurité privée dans l’exercice de leurs fonctions, même lorsqu’ils interviennent dans des quartiers difficiles pour maintenir la sécurité et tisser des liens sociaux.
Les faits : une agression brutale
Ce jour-là, Riad Boucedra, revenant « fatigué » de la plage selon ses propres dires, a réagi avec une violence inouïe lorsqu’il a été interpellé par un agent du Gaida. La réaction disproportionnée du prévenu a conduit à une agression verbale et physique. Le prévenu a menacé l'agent en ces termes : « Je vais te planter ta pute, je vais te trouver toi et ta famille », avant de le frapper au cou. Quelques jours plus tard, Boucedra a été interpellé en possession de drogues et de sommes d'argent liquide.
La réponse judiciaire
Le tribunal correctionnel de Nice n’a pas pris cette affaire à la légère. Le verdict est tombé le 29 août dernier : 18 mois de prison avec maintien en détention. Cette condamnation fait suite aux réquisitions du procureur et illustre la volonté de la justice de réprimer sévèrement les agressions contre les agents de sécurité, trop souvent confrontés à des situations dangereuses dans le cadre de leur mission.
Une situation complexe : entre troubles mentaux et criminalité
Riad Boucedra n’en est pas à sa première condamnation, avec déjà 23 mentions à son casier judiciaire. Diagnostiqué bipolaire alors qu’il était en détention, son parcours de vie difficile et son environnement familial toxique ont été évoqués par son avocate, Me Chahrnaz Hechmati, pour expliquer son comportement. Cependant, cela n’a pas suffi à convaincre le tribunal de lui accorder une peine plus clémente.
La sécurité privée sous pression
Cette affaire illustre une fois de plus les risques croissants auxquels sont exposés les agents de sécurité privée, notamment dans des quartiers sensibles comme celui des Moulins à Nice. En tant que membre du Gaida (groupement d'agents inter-bailleurs contre les désordres et les abus), l’agent agressé avait pour mission de surveiller les entrées des immeubles et de maintenir l’ordre dans ce quartier. Ces missions, bien que cruciales pour assurer la sécurité des résidents, peuvent se révéler particulièrement périlleuses dans des contextes marqués par la criminalité et les trafics.
